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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0241
ORDRE DES FUMARIACÉES.
Adanson, dans ses Familles des Plantes, à groupé sons le nom de Pavots,
Papavera, un grand nombre déplantes, dont les unes, telles quelesFwnû-
n'a, les Chelidonium, les Papaver, ete., ont de grandes affinités entre elles
et seront toujours voisines dans toute classitieation naturelle, et dont les
Autres, telles que les Laurus, les Fpimedium, les Berberis, les Impa-
tiens, etc., ont entre elles si pende rapports, que je n'ai jamais pu saisir
des raisons plausibles de ees rapprochements A.-h. de Jussieu circonscri-
vit beaucoup mieux son ordre des Papavéracéesen éloignant tous ces genres
qui n'ont rien de commun avec les Pavots, et le partagea en deux sections,
qui comprirent, l'une, les Papaver, les Chelidonium et les autres genres à
élamines en nombre indéfini; l'autre, les Hypebouin] les Fumaria, dont
les élamines sont en nombre défini. De ces deux sections de l'ordre des
Papavéracées d'A.-L. de Jussieu, Decandollc, dans sa 1liéorieélémentaire,
fit deux ordres distincts. A l'une, il conserva le nom de Papavéracées, parce
qu'elle contenait le genre Papaver; à l'autre, il donna le nom de Fumaria-
cées, du genre Fumaria qui en était le type.
M. G. Krauss a donné en 1846, dans les numéros 8 et 9 du journal
Bolanische Zeilitny, quelques observations sur le développement des enve-
loppes florales et de l'androcée desFuniariacées. Mais soit que ce botaniste ait
été sous l'empired'idées préconçues, soit que le défaut d'habitudede ces sortes
d'études, toujours très difficiles même pour l'anatoniiste le [dus exercé, l'ait
induit en erreur, ces observations sont inexactes sur la plupart des points.
Presque toutes les Fumariacées llcurisscnl en grande abondance dans les
jardins de botanique, en sorte que je n'ai eu qu'à choisir les espèces qui, par
li> grandeur de leur fleur ou la transparence de leur tissu me rendaient
l'observation plus facile. Mes recherches ont porté principalement sur le
tiichjlra formosa, les Corydalis lulea, solida, gleberi, les Fumaria Vaillan-
tii et micrantha, le Platijcapnos spicala et VHypecoum procumbens.
Inflorescence. L'inllorescence est une cyme dans le Diclylra formosa;
Adanson, dans ses Familles des Plantes, à groupé sons le nom de Pavots,
Papavera, un grand nombre déplantes, dont les unes, telles quelesFwnû-
n'a, les Chelidonium, les Papaver, ete., ont de grandes affinités entre elles
et seront toujours voisines dans toute classitieation naturelle, et dont les
Autres, telles que les Laurus, les Fpimedium, les Berberis, les Impa-
tiens, etc., ont entre elles si pende rapports, que je n'ai jamais pu saisir
des raisons plausibles de ees rapprochements A.-h. de Jussieu circonscri-
vit beaucoup mieux son ordre des Papavéracéesen éloignant tous ces genres
qui n'ont rien de commun avec les Pavots, et le partagea en deux sections,
qui comprirent, l'une, les Papaver, les Chelidonium et les autres genres à
élamines en nombre indéfini; l'autre, les Hypebouin] les Fumaria, dont
les élamines sont en nombre défini. De ces deux sections de l'ordre des
Papavéracées d'A.-L. de Jussieu, Decandollc, dans sa 1liéorieélémentaire,
fit deux ordres distincts. A l'une, il conserva le nom de Papavéracées, parce
qu'elle contenait le genre Papaver; à l'autre, il donna le nom de Fumaria-
cées, du genre Fumaria qui en était le type.
M. G. Krauss a donné en 1846, dans les numéros 8 et 9 du journal
Bolanische Zeilitny, quelques observations sur le développement des enve-
loppes florales et de l'androcée desFuniariacées. Mais soit que ce botaniste ait
été sous l'empired'idées préconçues, soit que le défaut d'habitudede ces sortes
d'études, toujours très difficiles même pour l'anatoniiste le [dus exercé, l'ait
induit en erreur, ces observations sont inexactes sur la plupart des points.
Presque toutes les Fumariacées llcurisscnl en grande abondance dans les
jardins de botanique, en sorte que je n'ai eu qu'à choisir les espèces qui, par
li> grandeur de leur fleur ou la transparence de leur tissu me rendaient
l'observation plus facile. Mes recherches ont porté principalement sur le
tiichjlra formosa, les Corydalis lulea, solida, gleberi, les Fumaria Vaillan-
tii et micrantha, le Platijcapnos spicala et VHypecoum procumbens.
Inflorescence. L'inllorescence est une cyme dans le Diclylra formosa;