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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0247
ORDRE DES DILLÉNIACÉES.
Dans le Gênera plantarum d'A.-L. de Jussieu, on trouve, à la suite des
caractères du genre Dillenia placé dans l'ordre des .Magnoliacécs, ces
quelques mots : An Magnoliis minus affmis et GuUiferis proprior, licet
alternifolia. Celle affinité des Dilléniacées avec les Gullifères si bien pres-
sentie par A.-L. de Jussieu, l'organogénie la démontre d'une manière
irréfragable.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence du Candollea cuneiformis;est so-
litaire et terminale; chaque fleur naît à l'extrémité d'un rameau feuille.
L'inflorescence de VHibberlia grossulariœfolia est axillaire; chaque fleur
naît à l'aisselle d'une feuille. Le calice se compose, dans l'une et dans
l'autre.plante, de cinq sépales qui naissent successivement, se disposent en
prélloraison quinconciale dans le boulon et restent libres jusqu'à la base.
Corolle. Cinq pétales alternes avec les sépales constituent la corolle; ils
naissent tous en même temps et se disposent dans le bouton en préflorai-
son imbriquée. Ils se développent peu pendant quelque temps, et ce n'est
que lorsque toutes les étamincs ont acquis presque leur complet accroisse-
ment, qu'ils reprennent leur activité et finissent bientôt par les recouvrir.
Androcce. L'androcée se développe tout autrement que dans les Magno-
liacées et les Anones. En effet, tandis que dans ces dernières les élamines
apparaissent de la base au sommet comme dans les Renoncules, dans les
Dilléniacées, au contraire, elles naissent toujours par groupes, et dans
chaque groupe, du sommet à la base, comme dans les Hypéricinées et dans
les Ternstrœmiacées. Si l'on suit, en effet, avec attention les évolutions
d'une fleur de Candollea cuneiformis, on voit naître alternes avec les pé-
tales cinq gros mamelons, rudiments des groupes staminaux; puis, sur
chacun de ces gros mamelons et à leur sommet apparaît une première éta-
minc, qui est bientôt suivie par deux autres qui se placent un peu plus bas,
l'une à sa droite et l'autre à sa gauche, et enfin par une quatrième qui est
immédiatement au-dessous d'elle. Dans VHibbertia grossulariœfolia, il y a
Dans le Gênera plantarum d'A.-L. de Jussieu, on trouve, à la suite des
caractères du genre Dillenia placé dans l'ordre des .Magnoliacécs, ces
quelques mots : An Magnoliis minus affmis et GuUiferis proprior, licet
alternifolia. Celle affinité des Dilléniacées avec les Gullifères si bien pres-
sentie par A.-L. de Jussieu, l'organogénie la démontre d'une manière
irréfragable.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence du Candollea cuneiformis;est so-
litaire et terminale; chaque fleur naît à l'extrémité d'un rameau feuille.
L'inflorescence de VHibberlia grossulariœfolia est axillaire; chaque fleur
naît à l'aisselle d'une feuille. Le calice se compose, dans l'une et dans
l'autre.plante, de cinq sépales qui naissent successivement, se disposent en
prélloraison quinconciale dans le boulon et restent libres jusqu'à la base.
Corolle. Cinq pétales alternes avec les sépales constituent la corolle; ils
naissent tous en même temps et se disposent dans le bouton en préflorai-
son imbriquée. Ils se développent peu pendant quelque temps, et ce n'est
que lorsque toutes les étamincs ont acquis presque leur complet accroisse-
ment, qu'ils reprennent leur activité et finissent bientôt par les recouvrir.
Androcce. L'androcée se développe tout autrement que dans les Magno-
liacées et les Anones. En effet, tandis que dans ces dernières les élamines
apparaissent de la base au sommet comme dans les Renoncules, dans les
Dilléniacées, au contraire, elles naissent toujours par groupes, et dans
chaque groupe, du sommet à la base, comme dans les Hypéricinées et dans
les Ternstrœmiacées. Si l'on suit, en effet, avec attention les évolutions
d'une fleur de Candollea cuneiformis, on voit naître alternes avec les pé-
tales cinq gros mamelons, rudiments des groupes staminaux; puis, sur
chacun de ces gros mamelons et à leur sommet apparaît une première éta-
minc, qui est bientôt suivie par deux autres qui se placent un peu plus bas,
l'une à sa droite et l'autre à sa gauche, et enfin par une quatrième qui est
immédiatement au-dessous d'elle. Dans VHibbertia grossulariœfolia, il y a