DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0315
ORDRE DES PHYTOLACCÉES.
Les divers genres qui composent cet ordre tel qu'il est constitué aujour-
d'hui dans le Prodromus de D'éca'ridollë par M. Moquin-Tandon, étaient
rangés par Adanson et A.-L. de Jussieu avec les Chenopodium, les Bli-
tum, etc., dans un seul et même groupe, que le premier appelait Blita, et
le second Alriplices. C'est M. R. Brown qui, le premier, les en sépara
[Congo, 454) pour en faire un ordre à part sous le nom de Phytàlaccées, et
qui fut dès lors adopté par tous les botanistes.
J'ai étudié avec détail l'organogénie llorale de quatre de ces genres qui
lleurisscnt en grande quantité au Muséum, savoir : les Petiveria, les Ri-
vina, les Phytolacca et les Microtea. Les deux premiers ont la plus grande
ressemblance avec les Nyclaginées dans leur symétrie florale et dans la
structure et le mode de formation du pistil, et si l'on ne tenait compte du
fruit qui n'est jamais recouvert, comme dans les Nyclaginées, par cette es-
père d'indùsie produite parla base de la corolle, on devrait sans hésiter les
réunir à ces plantes. Le dernier genre, les Microtea, appartient, sans nul
doute, aux Chénopodécs ; il en a tous les caractères, et si M. R. Brown l'a
placé dans les Phytolaccées, cela tient uniquement à ce qu'il croyait ses
étamines alternes avec les sépales, tandis qu'elles leur sont réellement
superposées.
RIVINA HUM1LIS.
Inflorescence. Calice. Les fleurs du Rivina humilis sont en grappes;
elles naissentehacune à l'aisselle d'une bractée-mère, et sont accompagnées
de deux bractées secondaires latérales et stériles. Leur calice se compose
de quatre sépales, dont deux sont latéraux, et deux sont, l'un antérieur, et
l'autre postérieur. Ces quatre sépales sont distincts jusqu'à la base et se dis-
posent dans le bouton en préfloraison imbriquée, de façon que le sépale
antérieur recouvre les deux latéraux, qui recouvrent à leur tour le sépale
postérieur. C'est le sépale antérieur qui apparaît le premier ; les deux laté-
raux viennent ensuite, et enfin le postérieur.
38
Les divers genres qui composent cet ordre tel qu'il est constitué aujour-
d'hui dans le Prodromus de D'éca'ridollë par M. Moquin-Tandon, étaient
rangés par Adanson et A.-L. de Jussieu avec les Chenopodium, les Bli-
tum, etc., dans un seul et même groupe, que le premier appelait Blita, et
le second Alriplices. C'est M. R. Brown qui, le premier, les en sépara
[Congo, 454) pour en faire un ordre à part sous le nom de Phytàlaccées, et
qui fut dès lors adopté par tous les botanistes.
J'ai étudié avec détail l'organogénie llorale de quatre de ces genres qui
lleurisscnt en grande quantité au Muséum, savoir : les Petiveria, les Ri-
vina, les Phytolacca et les Microtea. Les deux premiers ont la plus grande
ressemblance avec les Nyclaginées dans leur symétrie florale et dans la
structure et le mode de formation du pistil, et si l'on ne tenait compte du
fruit qui n'est jamais recouvert, comme dans les Nyclaginées, par cette es-
père d'indùsie produite parla base de la corolle, on devrait sans hésiter les
réunir à ces plantes. Le dernier genre, les Microtea, appartient, sans nul
doute, aux Chénopodécs ; il en a tous les caractères, et si M. R. Brown l'a
placé dans les Phytolaccées, cela tient uniquement à ce qu'il croyait ses
étamines alternes avec les sépales, tandis qu'elles leur sont réellement
superposées.
RIVINA HUM1LIS.
Inflorescence. Calice. Les fleurs du Rivina humilis sont en grappes;
elles naissentehacune à l'aisselle d'une bractée-mère, et sont accompagnées
de deux bractées secondaires latérales et stériles. Leur calice se compose
de quatre sépales, dont deux sont latéraux, et deux sont, l'un antérieur, et
l'autre postérieur. Ces quatre sépales sont distincts jusqu'à la base et se dis-
posent dans le bouton en préfloraison imbriquée, de façon que le sépale
antérieur recouvre les deux latéraux, qui recouvrent à leur tour le sépale
postérieur. C'est le sépale antérieur qui apparaît le premier ; les deux laté-
raux viennent ensuite, et enfin le postérieur.
38