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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0322
ORDRE DES CHÉNOPODÉES.
Les plantes de cet ordre , dont INF. Moquin-Tandon a donné récemment
une monographie complète, se ressemblent tellement entre elles dans leur
structure florale essentielle, qu'en connaître une, c'est les connaître toutes.
Aussi vais-je me borner à n'expliquer complètement que l'histoire organo-
génique d'une seule espèce , les Suœda fruticosa , sauf à faire ressortir de
temps en temps les légères différences qu'on observe dans les autres. Cette
histoire, toutefois , sera suivie de celle des Microtea maypurensis , que j'ai
étudiés avec soin, et qui doivent, sans nul doute, être retirés des Phyto-
laccées , où M. R. Brown les a placés, pour être rangés dans les Chéno-
podées dont ils ont tous les principaux caractères.
Sl'.-EDA FRUTICOSA.
Inflorescence. Corolle. L'inflorescence du Suœda fruticosa et delà plu-
part des Çhénopodées procède par dichotomie. Chaque (leur, née à l'aisselle
d'une bractée-mère , est accconipagnée de deux bractées secondaires laté-
rales qui produisent à leur tour, chacune à leur aisselle, une autre ileur.
Quelquefois l'une des deux bractées latérales est stérile et l'autre fertile.
Au lieu d'une cyme bipare , on a alors une cyme uniparc scorpioïde
( ex. : Teloxis aristata). Le calice se compose de cinq sépales qui naissent
successivement, restent libres jusqu'à la base et se disposent dans le
bouton en préfloraison quinconcialc. Deux sont antérieurs, ce sont les
sépales 1 et 3; deux sont latéraux, ce.sont les sépales h et 5 ; un est
postérieur, c'est le sépale 5. Ces sépales, une fois nés, continuent de
croître sans interruption comme dans les autres plantes, el recouvrent
toujours les étamines et le pistil. Ils persistent même après la floraison, et
dans les Blitum virgatum ils deviennent charnus et enveloppent le fruit
de ce que les botanistes appellent une indusie. Dans les Salsola il se déve-
loppe , à un certain âge, sur le dos de chaque sépale, un pli Iransversal qui
Les plantes de cet ordre , dont INF. Moquin-Tandon a donné récemment
une monographie complète, se ressemblent tellement entre elles dans leur
structure florale essentielle, qu'en connaître une, c'est les connaître toutes.
Aussi vais-je me borner à n'expliquer complètement que l'histoire organo-
génique d'une seule espèce , les Suœda fruticosa , sauf à faire ressortir de
temps en temps les légères différences qu'on observe dans les autres. Cette
histoire, toutefois , sera suivie de celle des Microtea maypurensis , que j'ai
étudiés avec soin, et qui doivent, sans nul doute, être retirés des Phyto-
laccées , où M. R. Brown les a placés, pour être rangés dans les Chéno-
podées dont ils ont tous les principaux caractères.
Sl'.-EDA FRUTICOSA.
Inflorescence. Corolle. L'inflorescence du Suœda fruticosa et delà plu-
part des Çhénopodées procède par dichotomie. Chaque (leur, née à l'aisselle
d'une bractée-mère , est accconipagnée de deux bractées secondaires laté-
rales qui produisent à leur tour, chacune à leur aisselle, une autre ileur.
Quelquefois l'une des deux bractées latérales est stérile et l'autre fertile.
Au lieu d'une cyme bipare , on a alors une cyme uniparc scorpioïde
( ex. : Teloxis aristata). Le calice se compose de cinq sépales qui naissent
successivement, restent libres jusqu'à la base et se disposent dans le
bouton en préfloraison quinconcialc. Deux sont antérieurs, ce sont les
sépales 1 et 3; deux sont latéraux, ce.sont les sépales h et 5 ; un est
postérieur, c'est le sépale 5. Ces sépales, une fois nés, continuent de
croître sans interruption comme dans les autres plantes, el recouvrent
toujours les étamines et le pistil. Ils persistent même après la floraison, et
dans les Blitum virgatum ils deviennent charnus et enveloppent le fruit
de ce que les botanistes appellent une indusie. Dans les Salsola il se déve-
loppe , à un certain âge, sur le dos de chaque sépale, un pli Iransversal qui