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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0331
ORDRE DES AMARANTHACÉES.
Trois genres peuvent être considérés comme les types de l'ordre des
Amaranthacées tel qu'il a été limité par M. Moquin-Tandon dans le Pro-
dromusth Decandollc. Ce sont les 'Celosia, les Amaranthus et les Alternan-
thera. Comme ils lleurissent pendant toute la belle saison, et que leurs Heurs
sont très nombreuses-et de tout âge à toutes les époques, rien ne serait
plus facile d'observer leur organogénic florale, si ces fleurs n'étaient point
si petites et n'exigeaient, par cela même, pour ces études, des mains ha-
biles et exercées.
J'ai suivi les développements successifs de la fleur dans les Amaranthus
albus et sylvesiris, les Celosia margaritacea et les Alternanlhera tenella. Je
vais exposer successivement le résultat de mes observations sur ebacunede
ces plantes, et je ferai ensuite ressortir en quoi elles diffèrent et en quoi
elles se ressemblent.
CELOSIA MARGARITACEA.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence des Celosia margaritacea est fort
simple : c'est un épi. A l'aisselle de ebaque braetéc-mère naît une fleur qui
est accompagnée de deuxbractées secondaires latérales et stériles. Le calice
se compose de cinq sépales qui naissent successivement et se disposent dans
le bouton en préfloraison quinconcialc. Ils sont libres jusqu'à la base. Tant
qu'ils ne sont pas arrivés à leur entier développement, il y en a deux beau-
coup plus grands que les trois autres. Les deux plus grands sont les premiers
nés : l'un est superposé à la bractée-mère, et l'autre lui est diamétralement
opposé. Les trois autres sont superposés, deux à une bractée latérale, et un
à l'autre bractée latérale opposée.
J'ai dit précédemment (pages 10 et 16) que le calice des fleurs pentamères
peut, en général, être considéré comme composé de deux paires de sépales
disposées en croix, et dans l'une desquelles un sépale se dédouble en deux
autres. J'ai ajouté que c'était ordinairement le sépale antérieur qui se de*
doublait, qu'il appartint, du reste, à la première ou à la seconde paire, et
h0
Trois genres peuvent être considérés comme les types de l'ordre des
Amaranthacées tel qu'il a été limité par M. Moquin-Tandon dans le Pro-
dromusth Decandollc. Ce sont les 'Celosia, les Amaranthus et les Alternan-
thera. Comme ils lleurissent pendant toute la belle saison, et que leurs Heurs
sont très nombreuses-et de tout âge à toutes les époques, rien ne serait
plus facile d'observer leur organogénic florale, si ces fleurs n'étaient point
si petites et n'exigeaient, par cela même, pour ces études, des mains ha-
biles et exercées.
J'ai suivi les développements successifs de la fleur dans les Amaranthus
albus et sylvesiris, les Celosia margaritacea et les Alternanlhera tenella. Je
vais exposer successivement le résultat de mes observations sur ebacunede
ces plantes, et je ferai ensuite ressortir en quoi elles diffèrent et en quoi
elles se ressemblent.
CELOSIA MARGARITACEA.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence des Celosia margaritacea est fort
simple : c'est un épi. A l'aisselle de ebaque braetéc-mère naît une fleur qui
est accompagnée de deuxbractées secondaires latérales et stériles. Le calice
se compose de cinq sépales qui naissent successivement et se disposent dans
le bouton en préfloraison quinconcialc. Ils sont libres jusqu'à la base. Tant
qu'ils ne sont pas arrivés à leur entier développement, il y en a deux beau-
coup plus grands que les trois autres. Les deux plus grands sont les premiers
nés : l'un est superposé à la bractée-mère, et l'autre lui est diamétralement
opposé. Les trois autres sont superposés, deux à une bractée latérale, et un
à l'autre bractée latérale opposée.
J'ai dit précédemment (pages 10 et 16) que le calice des fleurs pentamères
peut, en général, être considéré comme composé de deux paires de sépales
disposées en croix, et dans l'une desquelles un sépale se dédouble en deux
autres. J'ai ajouté que c'était ordinairement le sépale antérieur qui se de*
doublait, qu'il appartint, du reste, à la première ou à la seconde paire, et
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