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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0339

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ORDRE DES PORTULACÉES.

L'ordre des Portulacées dcA.-L. de Jussicu comprenait un grand nombre
de genres, tels que les Tamarias-, les Turnera, les Scleranthus, etc., qui
n'ont aucune affinité avec les Portulaca. M. Desvaux retira les Tamarix
pour en faire un groupe à part, sous le nom àcTamariscinées; les Turnera
devinrent le type de l'ordre des ïurnéracées, et les Scleranthus, les Corri-
giola, etc., furent réunis par M. Aug. Sainl-Hilaire, avec, quelques autres
genres pris aux Amaranthacécs, pour former l'ordre des Paronychiées.
M. Brongniarj, dans son Énuméralion des plantes, le subdivise en deux
sections, les Portulacées proprement dites, dans lesquelles il range les
Portulaca, les Claytonia, les Monlia, les Calandrinia, etc., et les Mollu-
ginées, dans lesquelles il place les Phamaceum et les Mollugo. Lindley, au
contraire, dans son Vegetable Kingdom, n'appelle Portulacées que les
plantes de la première section de M. Brongniart, et forme des Molluginées
une section de ses Caryophyllées. D'après le petit nombre d'observations
organogéniques que j'ai pu faire sur le Mollugo verticillata, qui a fleuri l'an
dernier au Muséum, je crois, avec M. Brongniart, que ces plantes ont
plus d'affinités avec les Portulacées qu'avec les Caryophyllées, bien qu'elles
présentent avec ces dernières des différences notables, et pour mettre tout
le monde à môme d'en juger, je vais exposer ici successivement leur
organogénie.

PORTULACÉES PROPREMENT DITES.

Inflorescence. Calice. Dans toutes les Portulacées, l'infiorcseelice est
une cyme. Cbaquc ficur est accompagnée de deux bradées latérales qui
produisent ebacune une autre fleur à leur aisselle. Le calice se compose de
deux sépales dont l'un est antérieur et l'autre postérieur; le premier est
plus âgé que le second et reste toujours plus grand, en sorte qu'en préllo-
raison il le recouvre. Ces deux sépales sont distincts jusqu'à la base.

Corolle. Cinq pétales constituent la corolle. Ils sont complètement libres
et se montrent successivement sur le réceptacle. Les deux premiers qui

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