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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0509

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ORDRE DES SPIR/EÀCÉES.

Les Spirœa peuvent être considérées comme le type du grand groupe de
plantes que À.-L. de Jussieu avait désigné sous le nom de Rosacées, et que
les botanistes ont subdivisé avec raison en plusieurs ordres. La classification
naturelle consiste à rapprocher les genres et les espèces qui se ressemblent
le plus, et non à réunir sous un seul et même nom, des végétaux qui tout
en ayant de nombreuses affinités entre eux, ne peuvent cependant pas être
définis de la même manière. C'est pour avoir voulu tracer des caractères
communs à de trop grands groupes qu'on est arrivé à ces formules que
l'on voit dans tous les livres et qui sont incompréhensibles pour tous ceux
qui veulent étudier la botanique.

Inflorescence. Calice. L'infioreseenee des Spirœa lœvigata est fort
simple; c'est un épi dont les fleurs ainsi que leurs bractées mères appa-
raissent dë la base au sommet. Chaque fleur n'est accompagnée que
de sa bradée mère. 11 n'y a jamais aucune trace de bractées secondaires
latérales. Les sépales sont au nombre de cinq et se montrent successive-
ment sur le réceptacle dans l'ordre quinconcial. Deux sont antérieurs : ce
sont les sépales 1 et 3; deux sont latéraux, ce sont les sépales /i et 5 ; le
cinquième est postérieur, c'est le sépale 2. Ces sépales sont toujours libres
jusqu'à la base, et si des botanistes les décrivent comme connés, cela tient
à ce que n'ayant pas suivi l'organogénie de ces plantes, ils ont considéré
la coupe réceptaculaire comme formée par les bases réunies de ces sépales.

Corolle. Cinq pétales, libres dans toute leur étendue, constituent la
corolle. Ils naissent tous à la fois et alternent avec les sépales. Ils gran-
dissent rapidement, en sorte qu'ils sont toujours plus grands que les éta-
mincs. Dans le bouton, ils se disposent en prélloraison quinconciale.

Jndrocée. Peu de temps après l'apparition de la corolle, le réceptacle,
qui était plat, s'évase et forme une coupe dont les bords portent les sépales
et les pétales. C'est sur la paroi interne de cette coupe réceptaculaire que
naissent les étamincs. Elles sont au nombre de vingt, disposées sur trois
 
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