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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0526

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ORDRE DES PIMPREN ELLES.

Si les Alchémilles doivent être considérées comme des Aigremoines
tétrâmères dont les pétales se sont transformés en étammes, les Pimpre-
ncllcs doivent être regardées comme des Aigremoines tétrâmères dont les
pétales ont avorté. L'organogénic que j'ai faite du Poterium Sanguîsorba
et du Sanguîsorba officinalis ne laisse aucun doute à cet égard.

Inflorescence. Calice. L'inflorescence du Sanguisorba officinalis et du
Poterium sanguisorba est un épi comme dans le Spirœa lœvigata. Mais
tandis que, dans cette plante, chaque fleur n'était accompagnée que de sa
bractée mère, dans le Sanguisorba officinalis et dans le Poterium sangui-
sorba, chaque fleur présente à sa base deux bractées latérales secondaires,
qui sont du reste stériles. Le calice se compose de quatre sépales, qui
naissent en deux fois, la paire antéro-postéricurc d'abord, la paire latérale
ensuite. Ces quatre sépales restent toujours libres jusqu'à la base, et si les
botanistes les ont considérés comme connés, cela tient, comme pour
toutes ces plantes périgynes, à ce qu'ils ont admis que les bords de la
coupe réceptaculaire sont formés par les bases connées des sépales. 11 n'y a
jamais aucune apparence de calicule.

Corolle. Jndrocée. Aussitôt après la naissance des sépales, on voit
poindre dans le Sanguisorba officinalis deux élamines superposées aux
deux sépales antérieur et postérieur, puis deux autres étamines superposées
aux deux sépales latéraux. Jamais on n'observe la moindre trace de pétales
alternes avec les sépales. Ces quatre étamines grandissent rapidement et
ne présentent rien de particulier dans leur développement ultérieur.

Les fleurs du Poterium Sanguisorba sont les unes mâles, les autres
femelles ou hermaphrodites. Les premières occupent la base de L'épi, les
secondes le sommet. Celles-ci, ou n'ont point d'étamincs ou en ont deux
superposées aux sépales latéraux. Celles-là en ont toujours un grand
nombre groupées en quatre phalanges superposées aux sépales, et quand on
suit l'ordre d'évolution des étamines de chaque phalange, on remarque
 
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