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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0572
ORDRE DES VERBËNACÉES.
Ce groupe des Verbénacées peut se diviser en deux sections qui devront
chacune être élevées plus tard au rang d'ordres, et qui ont pour types les
Verbena et les Spielmannia. Dans les premières, il y a toujours à l'ovaire
deux loges qui se partagent chacune en deux compartiments par une fausse
cloison. Les ovules ne sont jamais qu'au nombre de deux dans chaque loge
primitive, cl par suite sont solitaires dans chaque compartiment; ils sont
toujours dressés, anatropes, et ont leur micropyle infère et externe. Dans
les secondes, les deux loges de l'ovaire ne se partagent jamais. A aucun
âge on n'aperçoit la moindre trace de fausse cloison. Les ovules sont au
moins au nombre de quatre clans chaque loge; ils sont suspendus, ana-
tropes, et ont leur micropyle supère et externe.
Mes éludes organogéniques ont porté sur les Verbena pulchella, Me-
lindres, les Lippia citriodora, chamœdryfolia, repens, cl les Spielmannia
africana, toutes plantes qu'on cultive en abondance dans tous les jardins
de botanique.
Inflorescence. L'intlorescence des Verveines est toujours une inflores-
cence à deux degrés de végétation. Il y a un axe principal sur lequel sont
placées un grand nombre de fleurs sessiles ; mais comme la longueur de
cet axe principal varie selon les espèces, l'inflorescence est tantôt un épi
(ex. Verbena officinalis) et tantôt un capitule (ex. Verbena pulchella). Dans
le Spielmannia africana, chaque fleur naît à l'aisselle d'une feuille non mé-
tamorphosée en bractée, et par suite l'inflorescence est axillaire, selon la
définition d'A. Saint-Hilaire.
Calice. Cinq sépales constituent le calice des Verbena. Libres à l'origine,
ils deviennent promptement connés et forment un calice gamosépale quin-
quelidc. Lorsqu'on observe l'ordre dans lequel ils apparaissent sur le ré-
ceptacle, on constate facilement que les deux antérieurs se montrent en
premier lieu, les deux latéraux ensuite, et enfin le postérieur.
Dans les Lippia chamœdryfolia et repens, les sépales ne sont jamais
Ce groupe des Verbénacées peut se diviser en deux sections qui devront
chacune être élevées plus tard au rang d'ordres, et qui ont pour types les
Verbena et les Spielmannia. Dans les premières, il y a toujours à l'ovaire
deux loges qui se partagent chacune en deux compartiments par une fausse
cloison. Les ovules ne sont jamais qu'au nombre de deux dans chaque loge
primitive, cl par suite sont solitaires dans chaque compartiment; ils sont
toujours dressés, anatropes, et ont leur micropyle infère et externe. Dans
les secondes, les deux loges de l'ovaire ne se partagent jamais. A aucun
âge on n'aperçoit la moindre trace de fausse cloison. Les ovules sont au
moins au nombre de quatre clans chaque loge; ils sont suspendus, ana-
tropes, et ont leur micropyle supère et externe.
Mes éludes organogéniques ont porté sur les Verbena pulchella, Me-
lindres, les Lippia citriodora, chamœdryfolia, repens, cl les Spielmannia
africana, toutes plantes qu'on cultive en abondance dans tous les jardins
de botanique.
Inflorescence. L'intlorescence des Verveines est toujours une inflores-
cence à deux degrés de végétation. Il y a un axe principal sur lequel sont
placées un grand nombre de fleurs sessiles ; mais comme la longueur de
cet axe principal varie selon les espèces, l'inflorescence est tantôt un épi
(ex. Verbena officinalis) et tantôt un capitule (ex. Verbena pulchella). Dans
le Spielmannia africana, chaque fleur naît à l'aisselle d'une feuille non mé-
tamorphosée en bractée, et par suite l'inflorescence est axillaire, selon la
définition d'A. Saint-Hilaire.
Calice. Cinq sépales constituent le calice des Verbena. Libres à l'origine,
ils deviennent promptement connés et forment un calice gamosépale quin-
quelidc. Lorsqu'on observe l'ordre dans lequel ils apparaissent sur le ré-
ceptacle, on constate facilement que les deux antérieurs se montrent en
premier lieu, les deux latéraux ensuite, et enfin le postérieur.
Dans les Lippia chamœdryfolia et repens, les sépales ne sont jamais