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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0585
ORDRE DES ÉRICACÉES.
J'ai étudie dans cet. ordre les deux genres Erica et Arbutus, construits
l'un sur le type quatre et l'autre sur le type cinq. Dans tous deux, et pro-
bablement dans toutes les autres Éricacées, les stigmates alternent avec les
loges de l'ovaire et sont formés par les prolongements des cloisons placen-
taires. C'est là un fait que j'ai déjà constaté dans quelques autres ordres,
mais qui n'en mérite pas moins de fixer l'attention, car il me servira à
démontrer que le carpelle des botanistes est composé de deux parties, l'une
axile et l'autre appendiculaire.
Calice. Le calice se compose tantôt de quatre sépales, comme dans
Y Erica cylindrica, tantôt de cinq sépales, comme dans Y Arbutus vnedo.
Dans le premier cas, les quatre sépales naissent en deux l'ois, la paire arr-
téro-postéricure d'abord et l'autre ensuite, et se disposent dans le bouton en
préfloraison imbriquée; dans le second, les cinq sépales naissent successi-
vement et sont en préfloraison quinconciale. Ces sépales grandissent rapi-
dement et ne deviennent jamais connés à leur base, en sorte qu'ils for-
ment un calice polysépale.
Corolle. Les pétales sont alternes avec les sépales et en même nombre.
Ils apparaissent toujours tous en même temps et se disposent en préfloraison
convolulive dans le bouton. Libres à l'origine, ils deviennent plus tard
connés et forment une corolle gamopétale dont le tube est très allongé.
Androcce. Les élamines sont en nombre double des pétales et rangées
sur deux verlicilles qui sont superposés l'un au calice, l'autre àla'corollc.
Comme dans la plupart des fleurs diplostémonées, c'est le verticille super-
posé au calice qui apparaît en premier lieu, bien qu'il soit un peu plus
extérieur. Ces étamines sont libres entre elles jusqu'à leur base et ne sont
point adhérentes à la corolle comme dans le plus grand nombre des
plantes gamopétales. Elles se composent d'un long filet et d'une anthère
biloculairc dont le développement est fort singulier, et ne peut être compris
qu'en jetant les yeux sur les figures qui en représentent les phases diverses.
J'ai étudie dans cet. ordre les deux genres Erica et Arbutus, construits
l'un sur le type quatre et l'autre sur le type cinq. Dans tous deux, et pro-
bablement dans toutes les autres Éricacées, les stigmates alternent avec les
loges de l'ovaire et sont formés par les prolongements des cloisons placen-
taires. C'est là un fait que j'ai déjà constaté dans quelques autres ordres,
mais qui n'en mérite pas moins de fixer l'attention, car il me servira à
démontrer que le carpelle des botanistes est composé de deux parties, l'une
axile et l'autre appendiculaire.
Calice. Le calice se compose tantôt de quatre sépales, comme dans
Y Erica cylindrica, tantôt de cinq sépales, comme dans Y Arbutus vnedo.
Dans le premier cas, les quatre sépales naissent en deux l'ois, la paire arr-
téro-postéricure d'abord et l'autre ensuite, et se disposent dans le bouton en
préfloraison imbriquée; dans le second, les cinq sépales naissent successi-
vement et sont en préfloraison quinconciale. Ces sépales grandissent rapi-
dement et ne deviennent jamais connés à leur base, en sorte qu'ils for-
ment un calice polysépale.
Corolle. Les pétales sont alternes avec les sépales et en même nombre.
Ils apparaissent toujours tous en même temps et se disposent en préfloraison
convolulive dans le bouton. Libres à l'origine, ils deviennent plus tard
connés et forment une corolle gamopétale dont le tube est très allongé.
Androcce. Les élamines sont en nombre double des pétales et rangées
sur deux verlicilles qui sont superposés l'un au calice, l'autre àla'corollc.
Comme dans la plupart des fleurs diplostémonées, c'est le verticille super-
posé au calice qui apparaît en premier lieu, bien qu'il soit un peu plus
extérieur. Ces étamines sont libres entre elles jusqu'à leur base et ne sont
point adhérentes à la corolle comme dans le plus grand nombre des
plantes gamopétales. Elles se composent d'un long filet et d'une anthère
biloculairc dont le développement est fort singulier, et ne peut être compris
qu'en jetant les yeux sur les figures qui en représentent les phases diverses.