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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0673
ORDRE DES I RIDÉ ES.
Les Iris, qui sont le type de cet ordre, étaient placés par Adanson dans
sa famille de Liliacées avec les A maryllis; mais elles y formaient une section
particulière. A.-L. de Jussicu les en sépara pour en faire un ordre à paît;
qu'il rangea toutefois à la suite des Amaryllidées, et depuis lors cet ordre a
été adopté par tous les botanistes.
Bien qu'ayant comme les Amaryllis un périanthe à six divisions colorées
disposées sur deux rangs, un ovaire infère divisé en trois compartiments su-
perposés aux divisions externes du périanthe, cependant les Iris n'ont que
trois élamines, dont les anthères sont exlrorses et non introrses. De plus, le
bouton y est toujours enveloppé par une bractée scaricuse, qui est opposée
à la bractée mère, et par conséquent superposée à l'axe. Quelle est l'ori-
gine de cette bractée ? Est-elle simple, ou formée par la réunion de deux
bractées connées? Y a-t-il primitivement six étamines, dont trois avorte-
raient ensuite, ou bien n'y en a-t-il jamais eu que trois ? Ce sont là autant
de questions qui se sont présentées à mon esprit, et qui m'ont fait entre-
prendre l'étude organogénique de ces fleurs. J'ai choisi le Gladiolus com*
munis comme exemple. C'est une plante qui croît en grande abondance
partout, que l'on peut se procurer facilement, et dont l'inflorescence, qui
est en épi, permet de trouver souvent sur le même pied des boutons de
tout âge.
Bradées. Chaque fleur de Gladiolus communis naît à l'aisselle d'une
bractée mère. Elle se présente d'abord sous l'aspect d'un petit mamelon
celluleux, dont la surface est parfaitement unie. Bientôt deux petites bosses
s'y rencontrent; ces deux petites bosses sont placées en arrière, l'une à côté
de l'autre ; elles ne se touchent pas d'abord, et sont complètement indé-
pendantes l'une de l'autre, mais ceci ne dure pas longtemps ; elles devien-
nent promptement connées, et en se réunissant ainsi, elles produisent cette
bractée prétendue simple, qui est superposée à l'axe principal, et entoure
le bouton dans sa jeunesse.
Les Iris, qui sont le type de cet ordre, étaient placés par Adanson dans
sa famille de Liliacées avec les A maryllis; mais elles y formaient une section
particulière. A.-L. de Jussicu les en sépara pour en faire un ordre à paît;
qu'il rangea toutefois à la suite des Amaryllidées, et depuis lors cet ordre a
été adopté par tous les botanistes.
Bien qu'ayant comme les Amaryllis un périanthe à six divisions colorées
disposées sur deux rangs, un ovaire infère divisé en trois compartiments su-
perposés aux divisions externes du périanthe, cependant les Iris n'ont que
trois élamines, dont les anthères sont exlrorses et non introrses. De plus, le
bouton y est toujours enveloppé par une bractée scaricuse, qui est opposée
à la bractée mère, et par conséquent superposée à l'axe. Quelle est l'ori-
gine de cette bractée ? Est-elle simple, ou formée par la réunion de deux
bractées connées? Y a-t-il primitivement six étamines, dont trois avorte-
raient ensuite, ou bien n'y en a-t-il jamais eu que trois ? Ce sont là autant
de questions qui se sont présentées à mon esprit, et qui m'ont fait entre-
prendre l'étude organogénique de ces fleurs. J'ai choisi le Gladiolus com*
munis comme exemple. C'est une plante qui croît en grande abondance
partout, que l'on peut se procurer facilement, et dont l'inflorescence, qui
est en épi, permet de trouver souvent sur le même pied des boutons de
tout âge.
Bradées. Chaque fleur de Gladiolus communis naît à l'aisselle d'une
bractée mère. Elle se présente d'abord sous l'aspect d'un petit mamelon
celluleux, dont la surface est parfaitement unie. Bientôt deux petites bosses
s'y rencontrent; ces deux petites bosses sont placées en arrière, l'une à côté
de l'autre ; elles ne se touchent pas d'abord, et sont complètement indé-
pendantes l'une de l'autre, mais ceci ne dure pas longtemps ; elles devien-
nent promptement connées, et en se réunissant ainsi, elles produisent cette
bractée prétendue simple, qui est superposée à l'axe principal, et entoure
le bouton dans sa jeunesse.