DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0739
PISTIL.
Les physiologislcs sont loin d'être d'accord sur la nature axile ou appen-
diculaire des diverses parties qui constituent le pistil. Les opinions les plus
diverses ont été émises, et tant qu'on n'a eu pour guide que la méthode ana-
logique, il était très difficile, pour ne pas dire impossible, de se prononcer
dans le choix de l'une d'elles. Mais aujourd'hui que l'organogénie et l'ana-
lomie m'ont fait assister aux évolutions successives de tous les organes de
la fleur, la difficulté a disparu, e) je vais montrer que dans tout pistil il y a
line partie axile qui porte les ovules et une partie appendiculaire. Pour
mellrc plus de clarlé dans l'exposition des faits, jo diviserai mon travail en
deux parties comprenant, l'une les pistils avec ovaire supère, l'autre les
pistils avec ovaire infère.
PREMIÈRE PARTIE. — PISTILS AVEC OVAIRE SUPÈRE.
A. Pistil avec ovaire uniloculaire et placenta central.—Le pistil dont
il est le plus facile de déterminer la nature axile ou appendiculaire des
différentes parties , est sans contredit le pistil avec ovaire uniloculaire
à placenta central, Ici qu'on l'observe dans les Polygonum, les Stalice,
les Chenopoclium , les Celosia, etc. Dans toutes ces plantes, en effet,
quand les étamincs sont nées, on voit poindre, sur le pourtour du récep-
tacle, qui a l'aspect d'un mamelon plus ou moins élevé, un yertjeille de
feuilles carpcllaircs. D'abord libres, ces feuilles carpellaircs sonlpromptc-
ment connecs entre elles à leur base, et forment une sorte de coupe tout à
fait analogue à une corolle gamopétale. Le bord de celte coupe est découpé
d'aulant de festons qu'il y a eu primitivement de feuilles carpellaircs dis-
tinctes, et le mamelon réceplaculairc est entouré par celte coupe comme le
gland de chêne par sa cupule. Celte coupe, en grandissant, devient de plus
en plus profonde , et finit par recouvrir entièrement le mamelon réeepla-
91
Les physiologislcs sont loin d'être d'accord sur la nature axile ou appen-
diculaire des diverses parties qui constituent le pistil. Les opinions les plus
diverses ont été émises, et tant qu'on n'a eu pour guide que la méthode ana-
logique, il était très difficile, pour ne pas dire impossible, de se prononcer
dans le choix de l'une d'elles. Mais aujourd'hui que l'organogénie et l'ana-
lomie m'ont fait assister aux évolutions successives de tous les organes de
la fleur, la difficulté a disparu, e) je vais montrer que dans tout pistil il y a
line partie axile qui porte les ovules et une partie appendiculaire. Pour
mellrc plus de clarlé dans l'exposition des faits, jo diviserai mon travail en
deux parties comprenant, l'une les pistils avec ovaire supère, l'autre les
pistils avec ovaire infère.
PREMIÈRE PARTIE. — PISTILS AVEC OVAIRE SUPÈRE.
A. Pistil avec ovaire uniloculaire et placenta central.—Le pistil dont
il est le plus facile de déterminer la nature axile ou appendiculaire des
différentes parties , est sans contredit le pistil avec ovaire uniloculaire
à placenta central, Ici qu'on l'observe dans les Polygonum, les Stalice,
les Chenopoclium , les Celosia, etc. Dans toutes ces plantes, en effet,
quand les étamincs sont nées, on voit poindre, sur le pourtour du récep-
tacle, qui a l'aspect d'un mamelon plus ou moins élevé, un yertjeille de
feuilles carpcllaircs. D'abord libres, ces feuilles carpellaircs sonlpromptc-
ment connecs entre elles à leur base, et forment une sorte de coupe tout à
fait analogue à une corolle gamopétale. Le bord de celte coupe est découpé
d'aulant de festons qu'il y a eu primitivement de feuilles carpellaircs dis-
tinctes, et le mamelon réceplaculairc est entouré par celte coupe comme le
gland de chêne par sa cupule. Celte coupe, en grandissant, devient de plus
en plus profonde , et finit par recouvrir entièrement le mamelon réeepla-
91