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Irouvent à la Bibîiotlièqne nationale, et dontM. Camus
a donné la description dans le 6e voiume des Notices
eb ertraits cies manuscrits de la Biblioihèque
nationale.
Ces deux Bibles sont insiniment curieuses par îeur
magnifîcence ; eües sont ornées de dessins et de
miniatures précieuses à tous égards. L’une renferme
5;,i52 tableaux, avec deux versets pour chaque ta-
bleau, i’un latîn rautre francais, tous deux décorés
d’une capitale alternativement en or et en azur, et
d’une finaîe toujours en or et azur, A supposer, dit
M. Camus, que i’on pût aujourd’hui f’aire exécuter
chaque tableau avec les deux versets pour 12 fr. ,
ce livre entier coûterait 61,824 fr.;ce que l’on peut
porter , avec la dépense du vélin , à 62,000 fr. La
seconde Bible n’a qu’un peu plus de îa moitié dti
nombre des tabîeaux; mais ce ne sont pas de simpîes
îavis, ce sont des peintures parmi îesquelles i! s’en
trouve de très-beîles. Qu’on ne l’estîme, si l’on veitt ,
qu’à îa somme de 40,000 fr. , ou trouvera t - on
aujourd’hui des exempîes d’un pareii luxe pour îes
livres ?
Dans îa Bibliothèqne de BEseurial, en Espagne»
on remarque entre plusieurs livres curieux un in^Jolio
Domraé le Livre d or, parce que les lelti es sont eo
or sur vélin. Ce sont îes Evangiles. Ce nianuscrit
a près de 800 ans.
A Varsovie, on trouve dans îes archives cîe Pa-
logne^ qui sont au Palais de justice? un manuscrk
Irouvent à la Bibîiotlièqne nationale, et dontM. Camus
a donné la description dans le 6e voiume des Notices
eb ertraits cies manuscrits de la Biblioihèque
nationale.
Ces deux Bibles sont insiniment curieuses par îeur
magnifîcence ; eües sont ornées de dessins et de
miniatures précieuses à tous égards. L’une renferme
5;,i52 tableaux, avec deux versets pour chaque ta-
bleau, i’un latîn rautre francais, tous deux décorés
d’une capitale alternativement en or et en azur, et
d’une finaîe toujours en or et azur, A supposer, dit
M. Camus, que i’on pût aujourd’hui f’aire exécuter
chaque tableau avec les deux versets pour 12 fr. ,
ce livre entier coûterait 61,824 fr.;ce que l’on peut
porter , avec la dépense du vélin , à 62,000 fr. La
seconde Bible n’a qu’un peu plus de îa moitié dti
nombre des tabîeaux; mais ce ne sont pas de simpîes
îavis, ce sont des peintures parmi îesquelles i! s’en
trouve de très-beîles. Qu’on ne l’estîme, si l’on veitt ,
qu’à îa somme de 40,000 fr. , ou trouvera t - on
aujourd’hui des exempîes d’un pareii luxe pour îes
livres ?
Dans îa Bibliothèqne de BEseurial, en Espagne»
on remarque entre plusieurs livres curieux un in^Jolio
Domraé le Livre d or, parce que les lelti es sont eo
or sur vélin. Ce sont îes Evangiles. Ce nianuscrit
a près de 800 ans.
A Varsovie, on trouve dans îes archives cîe Pa-
logne^ qui sont au Palais de justice? un manuscrk