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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre — Paris, 1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0016

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LA PHENIGIE ET SES DEPENDANCES.

el-Abiad et le Ras-cn-Nakovrah; nulle pari en Orient je n'ai trouvé
une plus mauvaise route, où l'on soit plus à la merci d'un faux pas du
cheval, où les bêtes de somme aient plus de peine à prendre pied
sur la roche polie, où elles glissent et trébuchent plus souvent à la
montée et surtout h la descente. Les Romains essayèrent les premiers

de rendre les com-
y^^gygS'' munications plus ai-

sées et plus sûres. A
l'entrée de la gorge
du Nahr-el- Kelb, près
de Beyrouth, ou con-
tinue à se servir de
la voie qu'ils ont
creusée dans le roc
pour éviter les pentes
abruptes du chemin
antérieur, de celui
par lequel avaient
défilé jusqu'alors les
armées égyptiennes
et assyriennes. La
roule nouvelle, au
prix d'un effort con-
sidérable et d'un plus
grand détour, con-
tournait toul le cap et
rendait le trajet plus
facile et moins dan-
gereux (fig\ 2 et 3)1.
On était bien loin

1. — Le Nahr-el-Fédar. -, , -,

de ce temps lorsque
se répandirent dans

l'intérieur et sur le littoral de la Syrie les tribus dont nous avons à
rappeler et h étudier le rôle. Pour pénétrer dans la montagne, on
avait, l'été, les lits à demi desséchés des torrents; pour la tourner, dans
maints endroits on put profiter d'un mince ourlet de plage ; mais

1. Nous empruntons ce plan et cette vue à un intéressant article que M. W. St. Boscawen
a publié dans les Transactions of the Society of biblical archscology, sous ce titre : The
Monuments and inscriptions on the rocks at Nahr-el-Kelb (t. VII, pp. 331-352).
 
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