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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre — Paris, 1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0061

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LES PHÉNICIENS, LEURS ÉTABLISSEMENTS. 51

bien avant que les légionnaires italiens y pénétrassent par la brèche.
Ces temples qui s'écroulèrent dans le suprême incendie, les temples
de Baal-Hammon et de Tanit, n'avaient pas dû conserver le carac-
tère des vieux sanctuaires phéniciens; ils avaient été, depuis long-
temps, reconstruits dans le style que mirent à la mode, dans tout le

tl. — Monnaie de Carthage. Argent.

monde grec, les grands architectes contemporains d'Alexandre et de
ses successeurs; ce qui du moins peut nous le faire croire, c'est que
les portiques qui formaient la décoration du port militaire étaient
d'ordre ionique1. Il n'est pas arrivé jusqu'à nous le moindre débris

12. — Monnaie de Carthage. Electrum.

de ces édifices; mais nous retrouvons la trace de l'influence grecque
jusque dans les ornements qui décorent les stèles, consacrées à Tanit,

il. Tête de la nymphe Aréthuse; au revers, Pégase. La légende BARAT signifie «les
puits » et, peut-être, plus exactement, Bi ARAT, « à Arat », nom punique de Syracuse
qui possédait la fontaine fameuse d'Aréthuse. Grande pièce d'argent, certainement frappée
en Sicile et probablement à Syracuse. — 12. Tête d'Aréthuse. Au revers, un cheval libre
adossé à un palmier, type essentiellement carthaginois. Division de la première pièce.
La légende a la même signification, ce qui assigne à cette pièce la même origine sici-
lienne. Monnaie d'électrum.

1. Ki'ovs; S'ây.àiTou veoxioixou Trpou^ov 'Iwviicoi 6vo... APPIEN, Punica, 9G.
 
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