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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre — Paris, 1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0243

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LA TOMBE PHENICIENNE

tien ; on n'est donc pas surpris de
belle rade de Caralis, aujourd'hui
Cagliari. Celle-ci s'ouvre au sud-
est, tout près de la pointe méridio-
nale de l'île ; mieux qu'aucune
autre, elle était sur le chemin des
navires qui, cinglant vers l'Espa-
gne, venaient de la Sicile ou de
l'Afrique ; nulle part on ue pouvait
trouver un plus sûr mouillage, et,
dans le voisinage du lieu de débar-
quement, des campagnes plus fer-
tiles. Lorsque lesTyriens ont com-
mencé de visiter la Sardaigne, c'est
donc là certainement le premier
point qu'ils aient occupé ; ils y ont
fondé une ville qui, de tout temps,
est restée la capitale de l'île.
Quant à Tharros, nous ne savons ri

HORS DE LA PHENIGIE. 233
c rencontrer sur les rivages de la

169. — Tombe de Caralis. Elena, fig. 1.

de son histoire 1 ; mais sa situa-

no, 171. — Tombe de Caralis. Coupes transversale et longitudinale.
Crespi, Catalogo, pl. II.

tion est aussi très avantageuse; le havre spacieux qu'elle domine

l. La ville de Tharros, avant les découvertes récentes, n'était connue que par la
géographie de Ptotémée et par une borne milliaire romaine qui indique la distance entre

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