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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre — Paris, 1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0392

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382 LA PHÉNIGIE ET SES DÉPENDANCES.

a dû se contenter de relevés partiels1. Ceux-ci l'ont amené à conclure
que le port intérieur était circulaire2; mais on a démontré que le
tracé par lui proposé ne soutenait pas l'examen et qu'il était impos-
sible d'y trouver la place de toutes les cales qu'il faut y loger3; de
plus, l'hypothèse d'une forme ronde est implicitement démentie par
les termes dont se sert Appien lorsqu'il raconte l'attaque des ports

265. — Vue des ports de Cartilage. D'après Davis, Cartliage and her remains, p. 128.

par Scipion : « Au commencement du printemps, Scipion voulut al la-
quer Byrsa et celui des ports que l'on appelle Gothon. Pendant la
nuit, Asdrubal incendia la partie quadrangulaire du Cothon 4, croyant

1. Sur les fouilles de C. Borgia, voir Beulé, Fouilles et découvertes, t. II, p. 47.

2. Beulé, Fouilles à Carthage, les Ports, pp. 89-118 et pl. IV.

3. Voir surtout la démonstration très rigoureuse de Jal, Dictionnaire de biographie et
d'histoire, à l'article Carthage. Beulé n'a pas fait attention que les murs épais de 0m,30,
qu'il a trouvés sous Feau, ne pouvaient être ceux à l'extrémité desquels étaient adossées
les colonnes ioniques dont parle Appien; ils sont bien trop minces. Daux arrive aux
mêmes conclusions (Recherches sur les emporta phénicien*, pp. 181-189 et 300).

4. Tô (j.époç tou KÔÔmvo; to TSTpâytnvov.
 
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