Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre — Paris, 1885

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0503

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
RESUME DE L'HISTOIRE DE GYPRE. 493

combien les rapports restèrent étroits entre la Phénicie et Cypre,
jusqu'au temps d'Alexandre, c'est le grand nombre d'inscriptions
phéniciennes qui ont été trouvées, non seulement à Kition même,
mais encore sur divers points
de la région orientale de l'île.

D'autre part, une décou-
verte récente, d'une grande
portée, domine aujourd'hui
l'étude des antiquités cy-
priotes. A côté des inscrip-
tions grecques et phénicien- ^i^'^^B^WÊ^'- 'j^^' ' \ î
nés, les voyageurs y avaient ^^^^^K^/v^^^^^B ( ''Il I

signalé, sur les monuments ^^^M^MM^/^^ÈM^mÀ
et sur les monnaies, l'exis-
tence d'une écriture d'un type
particulier (fig. 347 et 348).
Ces traits compliqués rap-
pelaient à certains égards

l'aspect des écritures cunéi- "WÊlS^K^^J'Mî^^f^''- M
formes ; on y reconnaissait
aussi certaines lettres de
l'alphabet lycien; mais ils
résistèrent longtemps à toute
tentative de déchiffrement ;
on y cherchait une ancienne

langue cypriote, qui, selon WËËÊÊËÊBBMMÊêé,
les orientalistes, devait être
un idiome asiatique. Un savant
anglais d'une rare perspica-
cité, Georges Smith, dont
nous avons eu déjà l'occasion
de déplorer la perte préma-
turée, esï parvenu à établir le premier, par l'étud» des inscriptions
bilingues, que cette langue n'était autre chose qu'un dialecte grec

-a»

'CD
O
>

a>
G

& .•

a oc

eu «

«s >

CD i—i

o
o

se
a>
o

S,

ment des séries cypriotes, p. 256 (extrait de la Revue numismatique, 3e et 4e trimestres 1883).
Kition et Tyr se trouvèrent parfois encore réunis, momentanément, sous l'autorité du
même prince. Une monnaie d'or, que l'on attribue au dernier quart du cinquième siècle,
porte une légende phénicienne ainsi conçue : « Du roi de Kilion et de Tyr. » De Luynes,
Numismatique des satrapies, p. 72.
 
Annotationen