D e l’Écriture.
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DISSERTATION
SUR le Change , BUlèts à Ordre, Parties doubles ,
& Tenu'è des Livres de Compte„
IL est très-ordinaire de plaçer son Argent ; c’est-à-dire , d’a-
lièner son Fond en faisant passer dans les mains d’un autr©
une somme ou quelqu’effèt : à condition qu’on ne pourra obli«
ger l’Acquéreur au remboursement de la somme , ou à rendre
l’essèt ; mais que-ledit Acquéreur du fond payera une Rente par
Àn, jusqu’à ce qu’il rende en entier l’éffèt ou la Somme à lni
délivrée. Cette Yaleur se nomme le Principalla Rente se
dit Rente Perpétuelle.
D’autres espèces de Rentes nommées Rentes viagères, sonî
celles dont le Principal ne se rembourse jamais, & qui s’étèi-
gnent ; c’est-à-dire , ne se payent plus austi-tôt le Décès de ce-
ïui qui en a fourni le fond j mais austi la Rente en est bien plus
forte.
Une seconde espèce de Rente Yiagère est nommée 'PenJion■■
rÂlimentaire. Ces sortes de Rentes s’accordent le plus commu-
nément aux Domestiques qu’on veut récompenser de leurs bons:
& longs services , & aux Bâtards 3 elles s’étèignent à leurs dé-
cès, & rentrent dans les Succestions.
Du Denier, de tant pour Cent ; & du Change.
Ce qu on nomme le Denier, est la Somme qu’on doitrendre--
par An à la personne qui a donné & aîiéné son Fond, à charge*
d’une Rente Annuelle. Cette Pœnte doit absorber le Fond am
bout de plus, ou moins d’Années, suivant les conventions„
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DISSERTATION
SUR le Change , BUlèts à Ordre, Parties doubles ,
& Tenu'è des Livres de Compte„
IL est très-ordinaire de plaçer son Argent ; c’est-à-dire , d’a-
lièner son Fond en faisant passer dans les mains d’un autr©
une somme ou quelqu’effèt : à condition qu’on ne pourra obli«
ger l’Acquéreur au remboursement de la somme , ou à rendre
l’essèt ; mais que-ledit Acquéreur du fond payera une Rente par
Àn, jusqu’à ce qu’il rende en entier l’éffèt ou la Somme à lni
délivrée. Cette Yaleur se nomme le Principalla Rente se
dit Rente Perpétuelle.
D’autres espèces de Rentes nommées Rentes viagères, sonî
celles dont le Principal ne se rembourse jamais, & qui s’étèi-
gnent ; c’est-à-dire , ne se payent plus austi-tôt le Décès de ce-
ïui qui en a fourni le fond j mais austi la Rente en est bien plus
forte.
Une seconde espèce de Rente Yiagère est nommée 'PenJion■■
rÂlimentaire. Ces sortes de Rentes s’accordent le plus commu-
nément aux Domestiques qu’on veut récompenser de leurs bons:
& longs services , & aux Bâtards 3 elles s’étèignent à leurs dé-
cès, & rentrent dans les Succestions.
Du Denier, de tant pour Cent ; & du Change.
Ce qu on nomme le Denier, est la Somme qu’on doitrendre--
par An à la personne qui a donné & aîiéné son Fond, à charge*
d’une Rente Annuelle. Cette Pœnte doit absorber le Fond am
bout de plus, ou moins d’Années, suivant les conventions„