DE PEINTURE, I. Part, iï
sortes depersonnesintelligentes,sans cîre
Peintre, Les deux autres en sont la pra-
tique , & regardent proprement le mé-
chanisme de la peinture, dont nous trai-
tons ici.
De la Peinture en détrempe.
On peut conjeéhirer que la plus an-
ciene maniéré de peindre est celle à dé-
trempe^ c’eû ce que les Italiens appellent
à onappo. Elle se sait avec des terres de
différentes couleurs, détrempées avec de
l’eau, & qu’on applique sur de$ corps
propres à les recevoir, comme sur les mu-
railles ou autres sur fa ces, en y mêlant
quelque liqueur gommeuse, ou de la colle,
pour les faire tenir sur ces corps <k empê-
cher les couleurs de s’effacer en les tou-
chant. C’cst de cette maniéré que fe pei-
gnoient les tableaux des anciens, avant
qu’on eût trouvé la peinture à huile. Pré-
senrement Tonne s’en sertgueres que pour
peindre en grand des décorations théâ-
trales &c des arcs de triomphe pour des
sêtes publiques, On peint auiîi de cette
À vj
sortes depersonnesintelligentes,sans cîre
Peintre, Les deux autres en sont la pra-
tique , & regardent proprement le mé-
chanisme de la peinture, dont nous trai-
tons ici.
De la Peinture en détrempe.
On peut conjeéhirer que la plus an-
ciene maniéré de peindre est celle à dé-
trempe^ c’eû ce que les Italiens appellent
à onappo. Elle se sait avec des terres de
différentes couleurs, détrempées avec de
l’eau, & qu’on applique sur de$ corps
propres à les recevoir, comme sur les mu-
railles ou autres sur fa ces, en y mêlant
quelque liqueur gommeuse, ou de la colle,
pour les faire tenir sur ces corps <k empê-
cher les couleurs de s’effacer en les tou-
chant. C’cst de cette maniéré que fe pei-
gnoient les tableaux des anciens, avant
qu’on eût trouvé la peinture à huile. Pré-
senrement Tonne s’en sertgueres que pour
peindre en grand des décorations théâ-
trales &c des arcs de triomphe pour des
sêtes publiques, On peint auiîi de cette
À vj