DE PEINTURE. II. Part. 367
îiculier n’étend pas ainsi Ton pouvoir lur
toutes sortes de connoissances : mais il
pénétré ordinairement plus avant dans
celle qui est de sa domination.
Il faut donc du génie , mais un génie
exercé par les réglés, par les réslexions ,
& par l’asîiduité du travail. Il saut avoir
beaucoup vu , beaucoup lu Ôc beaucoup
étudié pour diriger ce génie, & pour le
rendre capable de produire des choies
dignes de la postérité.
Cependant comme le Peintre ne peut
ni voir , ni étudier toutes les choses qui
seroient à souhaiter pour la perfeélion de
son art, il eit bon qu’il se ser ve sans scru-
pule des études d’autrui.
CHAPITRE IL
Qu il ejl bon de fe fervir des à cL>
d autrui.
Ü- l n’est pas possible de bien représeliter
les objets, non seulement qu’on n’a point
y us, mais qu’on n’a point dessinés. Si un
'Qiv
îiculier n’étend pas ainsi Ton pouvoir lur
toutes sortes de connoissances : mais il
pénétré ordinairement plus avant dans
celle qui est de sa domination.
Il faut donc du génie , mais un génie
exercé par les réglés, par les réslexions ,
& par l’asîiduité du travail. Il saut avoir
beaucoup vu , beaucoup lu Ôc beaucoup
étudié pour diriger ce génie, & pour le
rendre capable de produire des choies
dignes de la postérité.
Cependant comme le Peintre ne peut
ni voir , ni étudier toutes les choses qui
seroient à souhaiter pour la perfeélion de
son art, il eit bon qu’il se ser ve sans scru-
pule des études d’autrui.
CHAPITRE IL
Qu il ejl bon de fe fervir des à cL>
d autrui.
Ü- l n’est pas possible de bien représeliter
les objets, non seulement qu’on n’a point
y us, mais qu’on n’a point dessinés. Si un
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