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LES GRAVEURS DU XVIII" SIÈCLE.

d'imiter la manière de Rembrandt. Dans son 7%ce
?a <yrarrre, par Af'* cM Af^**, Marcenay croit
devoir donner les raisons qui lui ont fait préférer le
procédé de l'eau-forte à celui du burin : <x Découverte
» heureuse et abrégée non seulement préférée par les
3* peintres mais qui devoit être chère à tous ceux
x> qui gémissoient en quelque sorte dans les entraves
3- du burin, à l'aide duquel le graveur le plus adroit
n'avoit pu parvenir encore à ces touches spirituelles
» et naïves que l'eau-forte seule fait éclore sur le
» cuivre... Le burin en ouvrant le cuivre, s'engage
» nécessairement et ne peut, malgré toute l'adresse de
» la main qui le guide, rendre certains effets piquants
3- de la nature avec cette facilité qui les caractérise
» et sans laquelle l'expression devient molle. Pour
la saisir, il faudrait que le burin pût opérer avec
l'aisance dont la plume nous offre l'image entre les
mains d'un maître. La pointe, au contraire, est à
x> l'abri de tous ces obstacles et plus libre même que
> la plume. Un beau génie peut tout oser avec elle. »
Gela est fort bien. Malheureusement Marcenay
ne s'est point montré le beau génie dont il parle, et
s'est tenu dans les limites de ce qu'on appelle un talent
estimable.
Un .Pro/a//brame d'après Péronneau, un Paysape
rond d'après F. Milet,/aPohemaerre,MUaea?/ar(7
ar borreï /brrre, /e Ua'ea'Uar<7 à /a barbe Marche,
sont de petites pièces sans importance et d'un travail
dur, noir et peiné. L'P%/a?U jhrarh ara? car/ea,
d'après Chardin, est déjà d'une facture plus aisée,
ainsi que les portraits de PembraauP et de TabUcre^
datés de 1755. Le graveur demeurait alors rre %e$
 
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