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https://doi.org/10.11588/diglit.28617#0058
48 LES GRAVEURS DU XVIID SIÈCLE.
de Flipart, le peintre a dû passer par là, guider la
main du graveur et retoucher les têtes, en leur donnant
ce fondu qui les caractérise.
En regardant attentivement cette behe planche de
Ja Dame &ze%/aMazbc, en admirant ce respect religieux
du modèle, ce soin des détails, on se prend à regretter
la multiplicité trop grande des travaux dont elle est
surchargée. Massard veut tout exprimer, le luisant
de la peau , le grenu de l'étoffe : il cherche à rendre
chaque coup de pinceau. Ges efforts consciencieux
sont couronnés de succès , mais la planche eût gagné
en clarté à un travail moins fini et moins méticuleux.
Avant de graver la grande estampe , Massard avait
fait paraître en 1772 une étude de la tête seule de la
dame bienfaisante, sous ce titre : AYabc <7% hzMcaa
(7c /a dame de edarde /bTA (Auprès AA" Gre-M^e, in-8,
jolie pièce qui nous donne encore une fois le portrait
de Madame Greuze ; au dessous est l'esquisse à l'eau-
forte du tableau.
Les Aedres d'a% voyagea?" b Parais à .soa ami
Cda?de$ Loyers ( 1779 ), ayant trait aux estampes
gravées d'après Greuze , vont nous renseigner ample-
ment sur l'impression produite par ces estampes lors
de leur apparition ; toutefois , ne perdons pas de vue
que ces lettres sont écrites par un critique malveillant.
« Aa Dame &fea/aAaad que Greuze vient de pu-
x> blier est gravée par M^Massart, artiste estimable.
» Elle peut être placée à côté d'une autre estampe du
» même graveur et d'après le même peintre, intitulée
(la Afére bfea-afmee. Je me rappelle, Charles,
x- l'avoir vue dans ton portefeuille, mais j'ignore si
* ton goût un peu difficile a souffert qu'elle y restât.
de Flipart, le peintre a dû passer par là, guider la
main du graveur et retoucher les têtes, en leur donnant
ce fondu qui les caractérise.
En regardant attentivement cette behe planche de
Ja Dame &ze%/aMazbc, en admirant ce respect religieux
du modèle, ce soin des détails, on se prend à regretter
la multiplicité trop grande des travaux dont elle est
surchargée. Massard veut tout exprimer, le luisant
de la peau , le grenu de l'étoffe : il cherche à rendre
chaque coup de pinceau. Ges efforts consciencieux
sont couronnés de succès , mais la planche eût gagné
en clarté à un travail moins fini et moins méticuleux.
Avant de graver la grande estampe , Massard avait
fait paraître en 1772 une étude de la tête seule de la
dame bienfaisante, sous ce titre : AYabc <7% hzMcaa
(7c /a dame de edarde /bTA (Auprès AA" Gre-M^e, in-8,
jolie pièce qui nous donne encore une fois le portrait
de Madame Greuze ; au dessous est l'esquisse à l'eau-
forte du tableau.
Les Aedres d'a% voyagea?" b Parais à .soa ami
Cda?de$ Loyers ( 1779 ), ayant trait aux estampes
gravées d'après Greuze , vont nous renseigner ample-
ment sur l'impression produite par ces estampes lors
de leur apparition ; toutefois , ne perdons pas de vue
que ces lettres sont écrites par un critique malveillant.
« Aa Dame &fea/aAaad que Greuze vient de pu-
x> blier est gravée par M^Massart, artiste estimable.
» Elle peut être placée à côté d'une autre estampe du
» même graveur et d'après le même peintre, intitulée
(la Afére bfea-afmee. Je me rappelle, Charles,
x- l'avoir vue dans ton portefeuille, mais j'ignore si
* ton goût un peu difficile a souffert qu'elle y restât.