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MORRET.

207

que la Révolution eut fait disparaître cet art galant,
qui, il faut bien le reconnaître, ne pouvait avoir qu'un
temps , comme toutes les choses humaines, ces gra-
veurs furent fort embarrassés. Ils cherchèrent à ex-
ploiter d'abord les événements politiques, puis ils
voulurent aborder, avec leurs procédés d'à peu près,
l'histoire et les sujets dits sérieux. Ils furent en-
nuveux, voire grotesques. Morret, pour son compte,
a publié sous l'Empire une foule de lavis à prétentions
dont Epinal ne voudrait pas pour son imagerie à un
sou la feuille. 11 y a surtout une certaine de
JosepA, d'un burlesque irrésistible. Signalons soi-
gneusement aussi une petite pièce très caractéristique,
: Marie-Louise est au piano,
et se retourne pour lancer un regard noyé à un por-
trait de Napoléon posé sur un chevalet ; elle chante
(musique de Doche) :
Ua /Ms p /g doM à la FRANCE,
FM DiEU moa cosMf Dap/ora
Daas sa &oa%e', dans sa clcmcwce
n ?aoa Éroux Raccordera.
RoME /oa soMceraw va aaMrc....
Nous ne retiendrons de l'œuvre de Morret qu'une
grande estampe à laquelle son intérêt de curiosité
assure une place dans les portefeuilles des collec-
tionneurs :
LE CAFÉ DES PATRIOTES, ea près ;ecZM&desJaco&;'as,
rae SawOdfoaorc, d'après Swebach-Desfontaines, pièce en couleur ;
in-fol. en largeur.
200 fr. 1881.
 
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