Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
280 LES GRAVEURS DU XVIII' SIÈCLE.
* retraite. Sa situation est d'autant plus déchirante
x* pour son cœur, qu'il a déjà une sœur très infirme à
x> soutenir à Paris , et qu'il ne peut en même temps ,
ainsi qu'il le désirerait, seconder son frère (main-
* tenant à Toulon pour le service) dans les secours
» qu'il fait passer à une sœur plus âgée qui, n'ayant
3 pu le suivre, est restée à Brest fort isolée. Comme
on le voit, Ozanne restait le soutien des siens jusqu'au
dernier moment. Sa nièce , Madame Coiny, le dépeint
comme vif et pétulant, se défendant queiquefois mal
d'un premier emportement, mais , au fond, excellent,
doux, poli, désintéressé, prompt à rendre service tout
en sachant bien employer son crédit.
Nicolas Ozanne est mort en 1811.
Ses travaux comme graveur n'ont aucune impor-
tance. Ce sont des petits cahiers d'études ou des
planches ayant rapport à l'art de l'ingénieur des con-
structions navales :
A 50 pl.
in-4, etc. Mais comme dessinateur il a laissé de fort
jolies marines qui ont été, pour la plupart, gravées
par son beau-frère et élève Yves Le Gouaz, notam-
ment son ouvrage capital, le recueil de soixante vues
des ports de France, et d'autres tels que les dix-huit
vues de différents ports et rades des Antilles et de la
France; seize vues de lieux célèbres des diverses
parties du monde ; le recueil des combats de Duguay-
Trouin ; celui des combats de Jean Bart, etc.
A la vente de Le Gouaz figurèrent de nombreux
dessins d'Ozanne l'aîné : les plans des ports de France
rédigés d'après ceux des dépôts de la Guerre et de la
Marine, de 1776 à 1785; des vues des quatre parties
 
Annotationen