104 VOYAGE DANS LA GRECE,
L'Achéloiis, dît Strabon (i), descend des sommets
septentrionaux du Pjnde, et divise l'Etolie de l'Acar-
nanie;.... voilà le résumé de tous les renseignements
des anciens sur le cours de ce fleuve , dont Plu-
tarque (2) célèbre les prodiges et la qualité des eaux,
sans ajouter une seule connaissance positive sur sa
projection et ses affluents. Les modernes n'ont fait
que copier ce trait descriptif, et, le nouvel éditeur
de Mélétius répète la même chose sous des noms
différents. « L'Achéloiis, vulgairement appelé Aspros,
« a , dit-il, ses sources dans le Pinde , aux environs
* de Chalcis, et il coule ensuite au milieu de la Do-
rt lopie , que le Scholiaste de Thucydide nomme
« Anovlachie (3) », Puis , franchissant l'espace , ce
géographe arrive, sans aucune autre description ,
aux limites de l'Acarnanie, et termine en ces termes,
qui sont à-peu-près équivalents à ceux de Strabon :
1 La partie inférieure de la vallée , située à la rive
« droite du fleuve , est appelée Radovich et Valtos ,
« et celle d'au-delà, Agrapha. » Mais il omet quinze
(1) Su-ab., lib. VU, p. 327.
(2) Plut., des fleuves.
(3) C'est à ces traditions que Virgile fait allusion dans ce
vers :
Poculaque invenlis Achetai! miscuit uvis.
Georg., lib. I, V. 9.
Achéloùs élait le premier fleuve qui avait fait éruption du
sein de la terre. Les premières vignes avaient été plantées sur
ses bords par OEneus, roi d'Étoile (ctvoç, vin), qui offrit le
premier jus de la grappe (Sot/iris) trouvée pnr le berger Staphylus
(raisin) à Bacchus, son hôte,duquel il apprit à cultiver les ceps.
(Ampeîus).
L'Achéloiis, dît Strabon (i), descend des sommets
septentrionaux du Pjnde, et divise l'Etolie de l'Acar-
nanie;.... voilà le résumé de tous les renseignements
des anciens sur le cours de ce fleuve , dont Plu-
tarque (2) célèbre les prodiges et la qualité des eaux,
sans ajouter une seule connaissance positive sur sa
projection et ses affluents. Les modernes n'ont fait
que copier ce trait descriptif, et, le nouvel éditeur
de Mélétius répète la même chose sous des noms
différents. « L'Achéloiis, vulgairement appelé Aspros,
« a , dit-il, ses sources dans le Pinde , aux environs
* de Chalcis, et il coule ensuite au milieu de la Do-
rt lopie , que le Scholiaste de Thucydide nomme
« Anovlachie (3) », Puis , franchissant l'espace , ce
géographe arrive, sans aucune autre description ,
aux limites de l'Acarnanie, et termine en ces termes,
qui sont à-peu-près équivalents à ceux de Strabon :
1 La partie inférieure de la vallée , située à la rive
« droite du fleuve , est appelée Radovich et Valtos ,
« et celle d'au-delà, Agrapha. » Mais il omet quinze
(1) Su-ab., lib. VU, p. 327.
(2) Plut., des fleuves.
(3) C'est à ces traditions que Virgile fait allusion dans ce
vers :
Poculaque invenlis Achetai! miscuit uvis.
Georg., lib. I, V. 9.
Achéloùs élait le premier fleuve qui avait fait éruption du
sein de la terre. Les premières vignes avaient été plantées sur
ses bords par OEneus, roi d'Étoile (ctvoç, vin), qui offrit le
premier jus de la grappe (Sot/iris) trouvée pnr le berger Staphylus
(raisin) à Bacchus, son hôte,duquel il apprit à cultiver les ceps.
(Ampeîus).