3l8 VOYAGE DANS LA GRECE.,
CHAPITRE LU.
Route de Kyprio à Gréveno. Cours de VAïas.
RHédias , ou Fénético. Khan et pont de Ba-
jazet. Gréveno. Son origine, A quelle époque
cette -ville commence à figurer dans les an-
nales de l'église d'orient. Son état actuel.
Route de postes jusqu 'à Tricala, par distances.
Ruines d'Érope, aujourd'hui Castron - Bou-
chalistas, et de Phila.
Les vallées du Pinde commençaient à s'éclairer,
lorsque nous sortîmes de Kyprio, en faisant route à
Fest-nord-est par un chemin bordé de haies qui se
termine au bout d'une demi-lieue sur le bord de
l'Aïas. J'aperçus encore de-là le bassin de la Thes-
salie, et je relevai, une lieue au midi, les villages de
Guergiadhès et de Chitôvo, au-dessus desquels l'Aïas
prend ses sources. Comme nous ne pouvions traverser
cette rivière à cause de l'escarpement de ses bords,
nous la prolongeâmes durant un mille au nord, jus-
qu'à son confluent dans le Rhédias, près duquel nous
la traversâmes à gué. Nous entrâmes ainsi, par le bas-
sin de la Stymphalide, dans la Macédoine, en mar-
chant pendant quelques minutes dans le lit spacieux
du Vénético, avant de pouvoir monter sur sa rive
droite. Nous cheminâmes ensuite pendant une demi-
lieue à travers des champs cultivés et des massifs de
chênes, jusque par le travers du village de Pigadista,
au-dessus duquel des derviches, qui croient honorer
CHAPITRE LU.
Route de Kyprio à Gréveno. Cours de VAïas.
RHédias , ou Fénético. Khan et pont de Ba-
jazet. Gréveno. Son origine, A quelle époque
cette -ville commence à figurer dans les an-
nales de l'église d'orient. Son état actuel.
Route de postes jusqu 'à Tricala, par distances.
Ruines d'Érope, aujourd'hui Castron - Bou-
chalistas, et de Phila.
Les vallées du Pinde commençaient à s'éclairer,
lorsque nous sortîmes de Kyprio, en faisant route à
Fest-nord-est par un chemin bordé de haies qui se
termine au bout d'une demi-lieue sur le bord de
l'Aïas. J'aperçus encore de-là le bassin de la Thes-
salie, et je relevai, une lieue au midi, les villages de
Guergiadhès et de Chitôvo, au-dessus desquels l'Aïas
prend ses sources. Comme nous ne pouvions traverser
cette rivière à cause de l'escarpement de ses bords,
nous la prolongeâmes durant un mille au nord, jus-
qu'à son confluent dans le Rhédias, près duquel nous
la traversâmes à gué. Nous entrâmes ainsi, par le bas-
sin de la Stymphalide, dans la Macédoine, en mar-
chant pendant quelques minutes dans le lit spacieux
du Vénético, avant de pouvoir monter sur sa rive
droite. Nous cheminâmes ensuite pendant une demi-
lieue à travers des champs cultivés et des massifs de
chênes, jusque par le travers du village de Pigadista,
au-dessus duquel des derviches, qui croient honorer