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Revue archéologique — 7.1863

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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Vase peint à ornaments dorés, trouvé à Corinthe: Paris et ÉrosVase peint à ornaments dorés, trouvé à Corinthe
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0012

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4 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

jeune fille, et quoique le mot xpuao? ne soit jamais employé au féminin,
on peut croire que l'artiste a voulu représenter le mariage allégorique
dePlutus et de l'Or (1), allégorie semblable à l'union que Platon ima-
gina entre le Besoin (IIopoç) et la. Pauvreté (EUviV) (2). La Victoire
poétique d'une tribu athénienne est ici figurée sous une forme appro-
priée au goût de l'enfance; l'Or et la Richesse accompagnant la Vic-
toire indiquent la part que l'un et l'autre y ont eue.

Les chairs et la tunique de Nicé, les chevaux et le piédestal qui
porte le trépied sont peints en blanc; l'or brille aux. ailes et aux
freins des chevaux, à ia bandelette qui ceint la tête de Chrysos, à la
bandelette, au collier, aux pendants d'oreille et aux bracelets de
Nicé, au trépied et à la bandelette qui entoure le front de Plulus.

2. — Un charmant petit aryballe de la Pinacothèque de Mu-
nich, de fabrique athénienne, mais trouvé à Yulci, a été publié par
M. Otto Jahn (3). On y voit Pœdia (IIAIAIA), la personnification du
jeu, sous la forme d'une jeune fille qui étend les mains vers Éros,
(EP02), placé dans une balançoire. Le corps d'Éros est peint en
blanc. L'or rehausse la bandelette au front d'Éros, les détails de ses
ailes, la coiffure, les pendants d'oreille et le collier de Psedia. Des
baies dorées se voient à un myrte qui s'élève de terre, entre la ba-
lançoire et Pcedia, ai'nsi qu'à une guirlande de feuilles de myrte qui
couronne le sujet.

3. — Un lécythus du Musée de Carlsruhe, où l'on voit les jardins
d'Adonis, d'après la savante et ingénieuse explication de Creuzer(4).
Vénus, montée sur une échelle, reçoit des mains d'Éros un vase à
moitié brisé dans lequel sont des plantes; deux autres vases sont
placés à terre. A chaque extrémité du tableau, on voit une jeune
fille; ce sont deux Heures, Carpo et Thallo. Des inscriptions qui pa-
raissent illisibles sont tracées auprès des deux, acolytes. Les pommes
placées dans la coiffure de Vénus et de ses deux compagnes, les bou-
cles d'oreille, les détails dans les ailes d'Éros sont dorés, ainsi que
les baies delà guirlande de myrte, ornement du col de ce petit vase (5).

(1) Voir Élite des monuments céramographique?, tom. I, p. 309 et 310.

(2) Sympos., p. 203.

(3J Berichte ùber die Verhandlungen der Koenigl. saechs. Gesellschaft de*' Wis-
senschaften zu Leipzig, Phil.-hist. Classe t. VI, 1854, pl. XI. — Cf. Otto Jahn, Be-
schreibung der Vase.nsammlung Koenig Ludwigs in der Pinakothek zu Mûnchen,
n° 234-

(4; Zur Gallerie der alten Dramatiker, Ausxoahl gr. Thongefuesse, pl. 8 et p. 66
etsuiv. Heidelbei-g, 1839, in-8°.

(5) Élite des monuments ce'ramographiques, t. IV, pl. LXXXV. — Cf. Annales de
l'inst. arch,, t. XVII, pl. N, 1845.
 
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