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Revue archéologique — 7.1863

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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0085

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NOUVELLES ARCHÉOLOGIQUES. 77

l'église de Rençon. Cette sépulture, placée à soixante-dix centimètres
du sol, consistait en un dolium en terre cuite posé perpendiculairement
et recouvert de tuiles à rebords.

Ce grand vase, épais de vingt-sept millimètres, avait été. diminué et ou-
vert violemment pour être consacré à des usages funéraires. On avait abattu
le goulot et le col jusqu'aux anses et on leur avait substitué une ouver-
fure circulaire de vingt-trois centimètres de diamètre.

La hauteur du vase était de soixante centimètres y compris la pointe,
qui représentait deux centimètres : sa circonférence, prise dans sa plus
grande largeur, est d'un mètre quatre-vingt-cinq centimètres; ce qui lui
donne un diamètre de soixante-deux centimètres. 11 ne renfermait, dit-on,
qu'un seul vase en terre noircie, qui a été brisé et perdu depuis. Il est
vraisemblable que ce dolium contenait aussi des os brûlés. Les ouvriers
étant seuls au moment de la découverte, il n'a pas été possible de s'en
assurer.

Aux environs du dolium on m'a affirmé que la terre présentait beau-
coup de poteries noires.

Ces divers renseignements m'ont été donnés par M. Vascossin, agent-
voyer du canton de Caudebec, chez lequel j'ai vu le dolium.

(Note envoyée par M. l'abbé Cochet.)

— Nous recevons de M. le comte Conestabile la lettre suivante,
concernant une inscription étrusque publiée par lui et dont la lec-
ture est contestée :

A M. le directeur de la Revue archéologique.
« Monsieur et cher confrère,

« Il y a seulement quelques jours que j'ai reçu, par l'obligeance de mon
ami Fabretti, la première livraison des Etudes de M. Ant. Bertani sur quel-
ques inscriptions étrusques qu'il essaye de déchiffrer (1) à l'aide du sanscrit
et des autres idiomes indo-persans. Je ne me sens ni la force ni la volonté
de discuter la valeur de ce travail. Il ne manquera pas de se rencontrer
quelque archéologue éminent qui en fera le sujet d'utiles observations.
Quant à moi, je me borne à faire observer, sans discuter le principe même
d'interprétation de M. Bertani, que c'est risquer beaucoup que de substi-
tuer, comme il le fait, aux lectures d'un savant aussi expérimenté que
M. Mommsen, des lectures toutes nouvelles, quand on n'a pas fait soi-
même une étude spéciale et de visu des inscriptions. Je crois, pour ma
part, que M. Bertani s'est trompé plusieurs fois en voulant rectifier des
lectures faites avant lui, et je vous demande la permission de vous citer,
entre autres, un exemple qui me concerne.

« Parmi les monuments soumis à un nouvel examen par M. Bertani; et
que j'ai eu l'occasion de publier avant lui, il y a une statuette du musée
de Florence dont on doit la première étude à M. Fabretti, et dont j'ai

(1) Leipzig, Brockhaus, 1860 (sur la couverture il y a la marque de l'année 1863),
 
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