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Revue archéologique — 7.1863

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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0087

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NOUVELLES ARCHÉOLOGIQUES.

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dents éditeurs qui a été cette fois-ci trahi par trop de précipitation. En
effet, quant à M. Fahretti, ce n'est pas seulement un croquis qu'il avait
pris de cette inscription, mais une; copie prise à tète reposée et presque
complètement exacte, en présence d'un ami très-instruit, M. Grimblot (1).
Et quant à moi, puisque M. Bertani m'avait cru digne d'être nommé, s'il
avait voulu pousser la courtoisie jusqu'à me faire l'honneur d'ouvrir mes
modestes pages, il aurait rencontré, à la planche lvii (n° 199) de l'atlas de
mes Inscriptions du musée de Florence, un fac-similé très-exact de cette
épigraphe lithographie, comme les autres, sur mon calque et après un
examen réitéré de l'original. Outre cela, il aurait trouvé à la page 178 et
suivantes la partie la plus essentielle des renseignements, que la commu-
nication du savant M. Guasti lui a fait connaître pour la première fois.

« Après ce que je viens de dire, les étruscologues qui auront la patience
de comparer les publications précédentes de ce monument avec celle de
M. Bertani et avecl'original, en conclurons, je crois : 1° que ni M. Fabretti ni
moi nous n'avons été trahis par la précipitation, défaut qui serait certaine-
ment capital pour quelqu'un qui, comme moi, se propose principalement
l'exactitude des textes; 2° que malgré le grand respect que mérite mon
honorable collègue de la Société colombarienne de Florence, M. Guasti, la
copie publiée par M. Bertani contient plusieurs erreurs, et sa lecture, ainsi
que sa séparation des mots, surtout dans la deuxième ligne, est inadmis-
sible; 3° que le savant auteur de ces Etudes a trop facilement accepté, pour
la dixième lettre de la ligne supérieure, telle qu'on la voit sur ma plan-
che, la valeur de s, tandis que cette forme-là, comme forme de la dentale
t, est appuyée par la comparaison de plusieurs et plusieurs monuments,
dont il serait superflu de faire ici l'étalage; 4° que par conséquent, l'exac-
titude de notre copie admise, il faut s'en tenir fermement à la transcrip-
tion ElTPiSCRITURE au lieu d'ElTPlSCRISURE, d'où il suit, malgré
les nouvelles idées de M. Bertani, que ce mot SCRITURE reste toujours
parmi ceux, malheureusement trop rares, qui nous montrent des rapports
évidents entre la langue actuelle et l'ancien idiome des Toscans (2). Et
comme c'est ce mot surtout qui fait l'importance de celte inscription, et
qu'il se rattache à un point de vue d'un intérêt spécial au milieu des
grandes difficultés de l'étude de la langue étrusque, je me suis empressé
de vérifier les idées de M. Bertani là-dessus et de mettre bien au clair ma
vérification, en comptant sur votre obligeance pour faire insérer ces lignes
dans la plus prochaine livraison de la Revue.

« Je suis, etc.

« GlANCARLO CONESTABILE. »

20 décembre 1862.

(1) V. Cimento, de Turin, 1. c, —et chez Conestabile, Mon. diper.,etr, etrom.,

m, 54.

(2) V. Bull. Inst. de Rome, 1862, p. 78.
 
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