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Revue archéologique — 7.1863

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Barthélemy, Anatole Jean Baptiste Antoine de: Archives de l'empire, [1]: inventaires et documents
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0253

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ARCHIVES DE L'EMPIRE : INVENTAIRES ET DOCUMENTS. 245

étant données, de retrouver le nom des familles auxquelles elles peu-
vent être attribuées.

Il n'est pas besoin d'insister ici sur l'impossibillité d'éviter
les inexactitudes et les erreurs qui peuvent se glisser dans un tra-
vail aussi considérable : on ne peut pas exiger que l'auteur de la
description des sceaux connaisse l'histoire des provinces jusque dans
ses moindres détails : il le voudrait qu'il ne le pourrait pas : il y
aurait donc mauvaise grâce à diminuer le mérite du livre parce qu'il
contient quelques lapsus. Je vais en noter quelques-uns qui m'ont
particulièrement frappé. Mon savant confrère, M. Douët Darcq, vou-
dra bien ne voir ici que le désir de lui fournir quelques notes pour
l'erratum qu'il jugera probablement utile de placer à la fin du der-
nier volume. Je mets en note ce qui ne touche à de simples erreurs
dans la forme de quelques noms propres (1).

Gérard de Grandpré, n° 2309, ne fut jamais sire de Couci; son
père, Henri VII, comte de Grandpré, lui avait cédé le fief de Roussi,
situé entre Luxembourg et Dietenhoven, dont Gérard fit hommage
au comte de Luxembourg; il s'établit dans cette châtellenie et la
transmit à ses enfants, après avoir été banni de France, pour cause
de meurtre. Au n° 2310, Henri de Grandpré est parfaitement in-
diqué comme ayant eu la seigneurie de Livry, au diocèse de Paris;
cependant la légende de son sceau, qui ne laisse plus lire que

domi......iaco est ainsi restituée : Domini de Cociaco : Il faut lire

Livriaco. Couci n'a pas plus appartenu e Henri qu'à Gérard de Grand-
pré et Roussi.

Dans le chapitre consacré à la description des sceaux des ducs de
Lorraine, il me semble apercevoir une certaine confusion. Je remar-
que qu'aux nos 780, 782, 785 et 787, les légendes sont interprétées

(1) N° 303. C'était Hugues de Montrelais et non deMontallays qui était chancelier
de Bretagne : son blason n'était pas veryetté, mais d'or à six cotices d'azur ; la
crosse en pal ne porteras sur l'écusson, c'est l'écusson qui est posé dessus. — 304,
Geoffroi de Kerimel était maréchal de Bretagne, et non pas de Champagne. —
565, au lieu de vicomtes de Coyemen, lisez Coètmen. — 826, au lieu de Quentin, lisez
Quintin. — 1202, Pierre de VArgentays, lisez VArgentaie. — 4947, Guillaume de
Coytraven, lisez Coëlreven. — 2023, Charles de Dinant, lisez Dinan : aun° 2772 le
même mot, en latin, me semble n'avoir pas été lu exactement; la forme latine du
nom de la ville de Dinan, en Bretagne est Dinannum, et non pas Dinantum. —
2505, Juhel de Mayenne n'est pas à sa place alphabétique; Juhel n'est pas un nom
patronymique : une note devrait donner quelque détail sur ce personnage, pour
éviter une confusion inévitable avec son homonyme des nos 2771 à 2773. — 2519,
Éléonor de Kergolay, lisez Kergorlay. — 2521, Darien de Kersaliou, lisez Derrien.
— 2727 à 2730, il serait peut-être bon d'indiquer que Masmunster est plus connu
aujourd'hui sous son nom français de Massevaux.
 
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