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Revue archéologique — 7.1863

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Conestabile, Giancarlo: Inscriptions étrusques du musée Campana et du musée Blacas
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0331

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LNSCRIPTIONS ÉTRUSQUES.

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de ces derniers objets, et moi après lui, dans les Annales de l'Insti-
tut de Rome (années 1854 et 1855). La question dont je parle a été
discutée à cette occasion, et après un examen réitéré, avec l'inter-
vention aussi de l'autorité bien respectable du feu docteur Braun,
elle fut jugée en faveur de l'authenticité des monuments du musée
de Pérouse. La comparaison du plomb des collections Campana
avec ceux-ci, le résultat de l'examen de ces derniers, pourraient
avoir un certain poids pour décider qu'il est aussi ancien ; ce qui
répondrait parfaitement à mes vœux. Cependant, en présence
de l'urne identique dont j'ai parlé, je voudrais être appuyé dans ce
cas-ci par l'autorité et l'examen de savants compétents avant d'ac-
cepter une opinion définitive sur notre plomb, car il est bien entendu
que cette question d'authenticité ne pourrait jamais être mise sur le
tapis à l'égard du monument en pierre dont il offre la reproduction.

— Il est bon d'avertir que les monuments de ce genre en plomb
figurés sont fort rares en Étrurie; en tenant compte de l'objet Cam-
pana je n'en connais que cinq, c'est-à-dire celui-ci, les deux du
musée de Pérouse (qui sont gravés dans les Mon. de l'Institut de
Rome) (1), un couvercle d'une urne chez un particulier à Pérouse
même, et un cinquième monument du musée Kircherien des
jésuites, à Rome. Ils viennent tous les cinq de ma ville natale,
ainsi que l'urne publiée chez Dempster. Il n'est pas non plus inutile
de rappeler, à propos de l'identité dont nous avons parlé, que dans
les tombeaux étrusques on a trouvé quelquefois des plaques en
plomb reproduisant des inscriptions gravées en même temps, et
dans les mêmes tombeaux, sur des urnes (2) avec quelque diffé-
rence dans la paléographie (3) ou dans la série des noms; usage
qui nous fait souvenir des mots du saint Job (4). L'opinion (comme
j'ai dit ailleurs) généralement reçue reconnaît dans ces plaques une
première indication des noms qui devaient être définitivement ins-
crits sur les caisses cinéraires (5). — Enfin je rappellerai que les

(1) Mon., 1855, pl. XII, XIII.

(2) Mon. di Ver. Etr. e Rom., III, nos 74-77, p. 36, n°s 191-201, p. 96 et suiv.

— Cf. Lanzi, So^. di lin. Etr., nos 168-172; Vermiglioli, Iscriz Per., n°s 11-13.

(3) Cf. C. T. G., n° 6854 b. — Cavedoni dans le Bull. arch. nap., n. s., V, p. 109.

(4) Quis mihi det ut exarentur (sermones mei) in libro stylo ferreo, et plumbi
lamina, vel celte sculpantur in silice? (Job.., 10). — Cf. Tacit., Ann., 69.

(5) Dans d'autres occasions les inscriptions sur des plaques en plomb, renfermées
dans les tombeaux, avaient un but superstitieux ou méchant, comme d'envoyer des
imprécations, etc. V. Bull. arch. nap., n. s,, V, p. 99 et suiv. — Civiltd caltolica de
Rome, 3e série, VIII, p. 368. Henzen dans les Ann. inst. arch. de Rome, 1846, p. 203
 
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