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Revue archéologique — 7.1863

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Conestabile, Giancarlo: Inscriptions étrusques du musée Campana et du musée Blacas
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0341

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inscriptions étrusques. 333

figuré derrière le pied droit. Il a l'air d'avoir été frappé et être tombé
de suite au moment où il se lançait pour donner quelque grand coup
avec son épée. — Aussi évident et incontestable que dans le premier
des monuments qui précèdent, nous retrouvons ce même sujet sur une
sardoine, où est représenté sans aucun doute le sort final du héros. Armé
du casque et du bouclier, frappé de la foudre au cou et la tête baissée
sur la poitrine, il est au moment de tomber de l'échelle avec laquelle
il voulait escalader les murs de Thèbes (1) et très-nettement figuré
sur la pierre, comme sur le monument bien connu publié par Caylus
et d'autres (2). Des trois pierres relatives au même personnage que
nous venons de mentionner, celle avec le nom se trouve publiée et
gravée dans le Glossarium de mon savant ami Fabretti (3). Cette
gravure cependant, quant à la représentation, laisse infiniment à
désirer; ce qui arrive également dans le même ouvrage (4) pour la
magnifique et célèbre cornaline de cette même collection représen-
tant le combat d'Hercule contre le fils de Mars terrassé et près d'être
tué par le demi-dieu (5) avec les noms des deux combattants, Her-
kle, Kukne. Je ne m'arrêterai pas sur cette pierre si connue et qui
compte parmi les plus remarquables monuments étrusques de ce
genre^ et je porterai la main sur quelque autre intaille dont le sujet
a été fourni de même par Hercule et ses travaux. Nous devons recon-
naître la lutte avec Cyenus sur une autre cornaline étrusque
d'un dessin défectueux, où le demi-dieu avec son arc tenu par un
des deux bouts de la main droite et sa massue dans la gauche re-
levée par-dessus la tête, est sur le point de frapper un grand coup
sur son rival déjà tombé en arrière sur son bouclier, avec le para-
zonium au côté droit et soulevant sa main droite, comme s'il voulait
par là parer le coup mortel d'Hercule, qui pose en outre son pied
gaucbe sur le genou droit relevé du vaincu. Le groupe, malgré quel-
ques négligences au point de vue de l'exécution, est plein d'énergie
et ne manque pas d'intérêt. — Ailleurs, sur une cornaline égale-
ment, et d'un art un peu grossier, le héros étrangle le lion, la mas-
sue jetée par terre. — Sur une autre cornaline assez remarquable,

(1) Cf. R. Rochette, Mon. inéd., pl. LXVII, A. 2.

(2) Caylus, IV, pl. 37. — Lanzi, Sag. di Ling. Etr. II, p. 122. — Tav. VIII,
n° 10. — Creuz. et Guignaut. Rel. de l'Ant. Atlas, pl. CCXI, n° 724.

(3) P. 769, s. v. Capne.
(k) P. 583.

(5) Muller et Oesterley. Mon. de l'art ant. I pl. LXIII, n° 322. — Micali, Atlas,
pl. 116,1. — Cf. De Witte dans le Bull. arch. de VAthenœum franc., II, p. 2. —
Millingen, Unedit. mon. Série, I, p. II, pl. XXXVIII. — V. Hyg. Fab., n° 31 et 261.
 
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