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Revue archéologique — 7.1863

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Creuly, Casimir: La Carte de la Gaule, [1]: Examen des observations auxquelles elle a donné lieu
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0401

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la carte

de la gaule.

différence essentielle que j'ai constatée entre ces deux positions. Il
ne s'agit pas seulement de savoir s'il y avait lieu ou non de parler
des cours d'eau : ce que j'ai voulu faire ressortir, c'est que, àNamur,
aucune raison topographique ni militaire n'aurait pu faire établir la
ligne de conlrevallation sur une étendue de quatre mille cinq cents
mètres, tandis que cette donnée de César s'accorde, au contraire,
parfaitement avec le terrain de Falhize.

Quant aux quartiers d'hiver de Cicéron et de Labienus, M. Bor-
gne t ne dit pas autrement que M. Boulez; seulement il insiste davan-
tage sur le dire des Commentaires, qui placent Labienus chez les
Bèmes, vers la frontière des Trévires, et il indique, comme plus
conforme à cette condition, le territoire entre le Semois et le Chiers.
Ce côté de la question se représentera tout à l'heure, et je ne manque-
rai pas alors de l'examiner avec soin.

Bapportde M.Wauters. — « La carte de la Gaule sous le procon-
sulat de César, qui vient d'être publiée par les soins du gouvernement
français, m'a paru nécessite]' un examen approfondi, à cause de
l'autorité qu'elle doit nécessairement obtenir dans le monde savant.
Le talent des hommes qui ont présidé et concouru à l'exécution de
cette œuvre remarquable, les travaux de toute nature qu'elle a pro-
voqués, les dépenses qu'elle a occasionnées, ont produit un résultat
irréprochable, au moins sous certains rapports. Selon toute appa-
rence, la nouvelle carte des Gaules est appelée à faire oublier celle
de d'Anville. Comme cette dernière publication, elle deviendra d'un
usage général. C'est ce qui m'a déterminé à en faire une revue mi-
nutieuse, afin d'empêcher, si c'est possible, qu'on n'adopte d'une
manière irrévocable certaines indications concernant la Belgique,
que nous croyons erronées. » Après ce début, qui nous promet une
critique sérieuse, mais bienveillante, l'auteur, pour procéder avec
méthode, divise sa matière en quatre paragraphes : i° les peuples;
2° les villes, forteresses, etc.; 3° les marches et campements des géné-
raux romains; 4° quelques considérations générales.

| 1er. M. Waulers regarde comme un fait démontré que la limite
des Ménapiens, à l'ouest, embrassait ïournay ainsi que les environs
de Dunkerque, Neuport, etc. Partant de là, il reproche aux auteurs
de la carte de n'avoir pas fait commencer vers Cassel l'écriture du
nom ethnique Menapii, tout en « baptisant » Cassel du nom de
Castellum Menapiorum, et, par ce motif, il les accuse de contradic-
tion. « Mais peut-être, » ajoute-t-il, « la contradiction n'est-elle qu'ap-
parente, et les géographes français considèrent-ils les Ménapiens
 
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