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Revue archéologique — 7.1863

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Barthélemy, Anatole Jean Baptiste Antoine de: Cartulaire de l'abbaye de Redon en Bretagne
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0412

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404 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

recipio et si quis alicui eorura molestiam inferre presumpserit mihimet
inferre ne dubitet. Iluic dono et concessioni legilimi testes inferfuerunt
egomet qui decli et concessi, Hamo Leonensis episcopus, G. Corisopitensis
episcopus, V. (lis. R.) Kimperlensis abbas, capitulum Sancli Corentini,
Iven magister bospitalis in Britannia, N. (lis. R.) Botherel, Guyornarus ju-
nior vicecomes, Gemelli Henricus Bertrani : factum estboc in Kemperco-
rantin anno dominice incarnacinis M. C. LXXXIl (1). Et ut hoc brève
ratum per succedencia tempora permaneat, munimine [sigilli mei] corro-
borare curavi ; datum est hoc Guillelmo fratri Ferron : huic subscripto
addantur Botherne Monstrereruii et cetera acquisita et deinceps acqui-
renda. »

En résumé, le livre de M. Aurélien de Courson est d'une impor-
tance incontestable: l'auteura faitpreuve d'un grand savoir etd'une
patience méritoire dans le cadre, trop riche à mon avis, qu'il a
donné au texte du Cartulaire de Redon (2). — Dans tout ce qui ne
touche pas directement à l'objet principal de la publication, M. de
Courson a proposé des opinions qui peuvent donner naissance à une
discussion dont jaillira nécessairement la vérité. 11 a fourni des élé-
ments précieux pour l'élaboration de la géographie antique de la
Bretagne; mais il ne faut pas se dissimuler qu'il est loin d'avoir
épuisé ce sujet hérissé d'obscurités; d'avoir tranché toutes les diffi-
cultés, el connu toutes les sources auxquelles il est indispensable de
recourir.—Si nous jetons un coup d'oeil sur la carie qui accompagne
le volume, nous remarquons plusieurs points qui donnent prise à la
critique . je crois, par exemple, que M. de Courson a confondu l'ar-
chidiaconé et le pagus de Goëllo, en donnant à celui-ci l'étendue du
premier: l'archidiaconé est postérieur au pagus, et il y a encore à
étudier si d'antiques pagi, tels que le Kintin et le Pligeau, ne furent
pas, plus lard, absorbés en tout ou en partie par l'archidiaconé de
Goëllo: je remarque aussi la forme Pou-Castel donnée au nom de
l'un des archidiaconésde l'évêché de Tréguier : je crains que l'auteur
ne cherche bien longtemps un acte ancien clans lequel cette circons-

(1) Le copiste a mal transcrit la date qui doit se lire 1162 : excepté le vicomte
Guyomar, tous les autres témoins sont ceux qui figurent en 1100 dans la charte donnée
aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem par le duc Conan IV. Les deux actes sont
peut-être de la même année. Hamon, évêque de Léon, étant mort en 1171, son nom
ne peut figurer dans un acte de 1182.

• (2) Je ne puis donner mon avis sur la valeur de la copie du manuscrit qui a servi
à l'impression : ce scrupule m'est inspiré par la comparaison des six premières lignes
imprimées de la charte n° 1, avec le fac-similé qui est en regard. Si ce fac-similé est
exact, on peut constater dans ces six lignes quatre erreurs, dont deux omissions.
 
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