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Revue archéologique — 12.1865

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Mariette, Auguste: Quatre pages des archives officielles de l'Éthiopie
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0174

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170 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

trône. Sa main droite tient la croix ansée, sa main gauche repose sur
la tête d’un roi agenouillé à ses pieds. Celui-ci a le front orné des
deux uræus. La déesse Moût d’un rôle, de l’autre une reine debout,
l’uræus au front, complètent la scène. La reine a les litres de royale
sœur, de royale mère, de régente de Couscli. Le discours qu’elle
adresse au dieu, n’est que la répétition des formules banales con-
nues par tant d’autres monuments.

Le second registre débute par la date de Lan 1 et du 25 lécbir du
roi Àsran. À la lignes le récit commence: « Voici que tous les sol-
« dats de Sa Majesté (sontréunis) dans l’intérieur de la ville nommée

<n la Montagne Sain le. Le dieu qui y est adoré est Tetoun dans.

« sU. (Vest le dieu de Cousch (Voici que tous les soldats de Sa Ma-
« jesté sont réunis) pour établir l’épervier (c’est-à-dire un roi) sur
« son'trône. Voici qu’il y avait six officiers du nombre des soldais qui
« étaient pleins d’amour (pour le roi?), et il y avait six (autres) offi-
« ciers, chefs des Khet, qui étaient pleins d’amour (pour le roi). El
« voici qu’il y avait des hiérogrammates qui étaient pleins d’amour

« au nombre de six. Et voici qu’il y avait des chefs.de la mai-

« son royale au nombre de sept. Pour lors, ils (ces vingt-cinq
«personnes) dirent à tous les soldats: Allons! couronnons notre
« maître semblable au taureau qui n’a jamais été battu (?). Ces sol-
« dats furent grandement émus, en disant : que notre maître vienne
« avec nous sans que nous le connaissions, et nous le connaîtrons à
« présent (?); nous irons avec lui, nous serons ses serviteurs comme
« le monde est le serviteur d’Harsiésis après qu’il s’est assis sur le
« trône de son père Osiris; nous rendrons hommage à sa double cou-
<t ronnc... »

11 s’agit, comme on le voit, de choisir un roi dans les rangs de
l’année. Les soldats ne le connaissent pas. Mais il est parmi eux, et
c’est à eux de le désigner, probablement par l’entremise de leurs
chefs et en allant consulter le dieu.

Nous sommes à la ligne sept, et alors est rappelé un long entretien
des soldats entre eux qui se continue jusqu’à la ligne quatorze. Cette
partie du texte est confuse et méritera plus tard un sérieux examen.
J’ai noté les passages suivants: «Lorsque chacun d'eux eut parlé
« à son voisin, personne n’en sut rien, excepté le dieu Ra lui-
a même. .... Et l’un d’eux dit à l’autre: C’est vrai! que ceci arrive
« par la (volonté de) Ra. Depuis l’existence du ciel, depuis l’exis-
u tence de la couronne royale, il la donne à son fils qui l’aime.

« Parce que le roi, c’est l’image de Ra parmi les vivants.Et

« voici que l’un dit à l’autre : voici que le soleil se couche, et la cou-
 
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