La Revue d’histoire naturelle de Londres avait, en 1862, rendu
compte de quatre ouvrages dont l’archéologie de l’Amérique du
Nord était l’objet : l’un offrant un travail d’ensemble sur ce sujet si
intéressant, et ayant pour auteur M. Samuel F. Hoven ; les trois
autres exposant les résultats d’explorations partielles, de MM. G.
Squier et H. Davis dans la vallée du Mississipi, de M. G. Squier
dans l’État de New-York, de M. A. Lapham dans le Wisconsin. L’ar-
ticle du journal anglais, signé de M. John Lubbock, membre de la
Société loyale, a élé reproduit en Amérique par le Smitlisonian
Institution, avec des mémoires de toute sorte, à la suite du rapport
de ses Régents pour 1862 (1 volume grand in-8 de 446 p., impri-
merie du gouvernement, Washington, 1863). Le commencement de
cet article (p. 318) est résumé dans les lignes qui précèdent; celles
qui suivent sont la traduction, parfois un peu abrégée, du reste
(p. 319-336).

L’ouvrage de M. Hoven forme une intéressante introduction à
l’histoire de l’archéologie de l’Amérique du Nord. 11 renferme com-
parativement peu d’observations qui lui appartiennent en propre;
mais, après un sérieux examen de ce que les autres ont écrit, l’au-
teur arrive à cette conclusion, que les anciens terrassements qu’on
trouve dans les États-Unis « diffèrent moins par leur nature que par
« leur importance d’autres restes du passé, sur lesquels l'histoire n’a
« pas gardé un silence absolu. Ils sont plus nombreux, moins dis-
se persés, et, en partie du moins, faits sur une plus grande échelle
« que les ouvrages qui s’en rapprochent par plusieurs de leurs côtés.