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Bibliographie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24255#0150
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BIBLIOGRAPHIE
Liste des noms de lieux inscrits sur les monnaies mérovingiennes, par
Anatole de Barthélemy. Aug. Aubry, 1865, broch. in-8 de 24 pages, tirée à cent
exemplaires.
Depuis que M. Adrien de Longpérier, il y a près de vingt-cinq ans, a
donné la liste des noms de lieux inscrits sur les monnaies mérovingiennes,
le nombre de pièces connues a tellement augmenté qu’une nouvelle liste
des noms de lieux inscrits sur ces monnaies devenait tout à fait nécessaire.
Cette liste, ce n’étaient pas seulement les numismatistes qui'la récla-
maient; elle était attendue avec impatience par tous ceux qui s’intéressent
à la géographie de la France au moyen âge. Parmi les monuments qui
peuvent fournir les renseignements les plus nombreux sur la période qui
s’étend du sixième au neuvième siècle, il faut placer en effet les monnaies
frappées alors sur tous les points de la France. M. de Barthélemy a pu re-
cueillir de cette façon plus de sept cents désignations topographiques diffé-
rentes. Il n’est pas toujours facile, il est vrai, de reconnaître, sous la forme
mérovingienne, la localité moderne correspondante : mais ce travail se
fera peu à peu, et M. de Barthélemy y aura contribué grandement pour sa
part. Il a eu, pour commencer, le bon esprit de distinguer très-nettement les
attributions certaines de celles qui ne sont que conjecturales. Il rejette ces
dernières en note : ce sont autant de petits problèmes très-intéressants à
résoudre, et qui méritent toute l’attention des savants de nos divers dé-
partements. En résumé, M. de Barthélemy a fait là une œuvre utile, et
que les érudits doivent encourager. A. B.
Recherches sur l'année égyptienne, Mémoire lu à l’Académie des inscriptions
et belles-lettres, par M. A. J. H. Vincent, membre de l’Institut. Paris, Ve B. Du-
prat, 1865. In-8°.
Dans ce nouveau mémoire, M. Vincent s’occupe en particulier de la
réforme qu’Auguste lit subir au calendrier égyptien, et d’où est résultée
l’année alexandrine égale à l’année julienne.
Nous emprunterons les éléments de notre résumé tant au mémoire lui-
môme qu’à l’analyse qui en a été faite dans le Bulletin de l’Académie.
M. Vincent prouve, par la discussion de plusieurs textes de Cl. Ptolémée,
de Théon d’Alexandrie et d’un passage de l’empereur Héraclius, que l’an-
née alexandrine commençait le 29 août julien dans les années communes,
et le 30 quand il y avait intercalation. La première intercalation eut lieu
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BIBLIOGRAPHIE
Liste des noms de lieux inscrits sur les monnaies mérovingiennes, par
Anatole de Barthélemy. Aug. Aubry, 1865, broch. in-8 de 24 pages, tirée à cent
exemplaires.
Depuis que M. Adrien de Longpérier, il y a près de vingt-cinq ans, a
donné la liste des noms de lieux inscrits sur les monnaies mérovingiennes,
le nombre de pièces connues a tellement augmenté qu’une nouvelle liste
des noms de lieux inscrits sur ces monnaies devenait tout à fait nécessaire.
Cette liste, ce n’étaient pas seulement les numismatistes qui'la récla-
maient; elle était attendue avec impatience par tous ceux qui s’intéressent
à la géographie de la France au moyen âge. Parmi les monuments qui
peuvent fournir les renseignements les plus nombreux sur la période qui
s’étend du sixième au neuvième siècle, il faut placer en effet les monnaies
frappées alors sur tous les points de la France. M. de Barthélemy a pu re-
cueillir de cette façon plus de sept cents désignations topographiques diffé-
rentes. Il n’est pas toujours facile, il est vrai, de reconnaître, sous la forme
mérovingienne, la localité moderne correspondante : mais ce travail se
fera peu à peu, et M. de Barthélemy y aura contribué grandement pour sa
part. Il a eu, pour commencer, le bon esprit de distinguer très-nettement les
attributions certaines de celles qui ne sont que conjecturales. Il rejette ces
dernières en note : ce sont autant de petits problèmes très-intéressants à
résoudre, et qui méritent toute l’attention des savants de nos divers dé-
partements. En résumé, M. de Barthélemy a fait là une œuvre utile, et
que les érudits doivent encourager. A. B.
Recherches sur l'année égyptienne, Mémoire lu à l’Académie des inscriptions
et belles-lettres, par M. A. J. H. Vincent, membre de l’Institut. Paris, Ve B. Du-
prat, 1865. In-8°.
Dans ce nouveau mémoire, M. Vincent s’occupe en particulier de la
réforme qu’Auguste lit subir au calendrier égyptien, et d’où est résultée
l’année alexandrine égale à l’année julienne.
Nous emprunterons les éléments de notre résumé tant au mémoire lui-
môme qu’à l’analyse qui en a été faite dans le Bulletin de l’Académie.
M. Vincent prouve, par la discussion de plusieurs textes de Cl. Ptolémée,
de Théon d’Alexandrie et d’un passage de l’empereur Héraclius, que l’an-
née alexandrine commençait le 29 août julien dans les années communes,
et le 30 quand il y avait intercalation. La première intercalation eut lieu