DOI Heft:
Mai
DOI Artikel:Longpérier, Adrien de: Vases peints inédits de la collection Dzialynski
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25486#0353
COLLECTION DZIALYNSKI
L'an dernier, à {'exposition de {'Histoire du travail italien, le con-
cours obhgeant de madame ia comtesse Dzialynska nous avait mis à
meme d'apprécier doublement le mérite de sa collection (1). Aujour-
d'hui, nous sommes heureux de pouvoir apprendre qu'elle s'est consi-
dérablement enrichie à la suite d'acquisitions importantes queM. Dzia-
iynski vient de faire pendant un voyage dans l'italie méridionale.
Guidé par une connaissance sûre et un goût éclairé, un tel amateur
ne pouvait manquer d'être largement récompensé de ses peines.
M. le comte Dzialynski a, en effet, rapporté une série de vases du
premier ordre, autant par la beauté des ligures que par {'intérêt des
sujets et des inscriptions. La lecture des plus curieuses d'entre eltes,
et la description de quelques peintures, dont M. Dzialynski a bien
voulu me permettre de donner la primeur aux lecteurs de ia
feront juger de cette élite de monuments figurés et épigrapiiiques.
N° 1. En première iigne doit être placée une calpis à couverte
noire très-tine, sur laquelle on voit une figure de femme debout,
jouant de la lyre. Les chairs, c'est-à-dire te visage, les pieds et les
mains, sont peintes en couleur blanche, tandis que le reste du per-
sonnage, les cheveux, les vêtements et la lyre, est exprimé au moyen
de traits gravés avec une pointe qui a entamé le vernis de façon
à tracer une sorte de silhouette. C'est ia célèbre Sappho, comme
{'indique Tinscription G$A@0, tracée auprès d'ehe par te même
(1) EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867. HISTOIRE DU TRAVAIL. Ca?a/oyMg Je.? aiUl^e?
Je Ja, yate/ie Jaù'eMKe, n°s 30, 148, 155-157, 174-
XVII.
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L'an dernier, à {'exposition de {'Histoire du travail italien, le con-
cours obhgeant de madame ia comtesse Dzialynska nous avait mis à
meme d'apprécier doublement le mérite de sa collection (1). Aujour-
d'hui, nous sommes heureux de pouvoir apprendre qu'elle s'est consi-
dérablement enrichie à la suite d'acquisitions importantes queM. Dzia-
iynski vient de faire pendant un voyage dans l'italie méridionale.
Guidé par une connaissance sûre et un goût éclairé, un tel amateur
ne pouvait manquer d'être largement récompensé de ses peines.
M. le comte Dzialynski a, en effet, rapporté une série de vases du
premier ordre, autant par la beauté des ligures que par {'intérêt des
sujets et des inscriptions. La lecture des plus curieuses d'entre eltes,
et la description de quelques peintures, dont M. Dzialynski a bien
voulu me permettre de donner la primeur aux lecteurs de ia
feront juger de cette élite de monuments figurés et épigrapiiiques.
N° 1. En première iigne doit être placée une calpis à couverte
noire très-tine, sur laquelle on voit une figure de femme debout,
jouant de la lyre. Les chairs, c'est-à-dire te visage, les pieds et les
mains, sont peintes en couleur blanche, tandis que le reste du per-
sonnage, les cheveux, les vêtements et la lyre, est exprimé au moyen
de traits gravés avec une pointe qui a entamé le vernis de façon
à tracer une sorte de silhouette. C'est ia célèbre Sappho, comme
{'indique Tinscription G$A@0, tracée auprès d'ehe par te même
(1) EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867. HISTOIRE DU TRAVAIL. Ca?a/oyMg Je.? aiUl^e?
Je Ja, yate/ie Jaù'eMKe, n°s 30, 148, 155-157, 174-
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