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se passèrent-elles sans que j'eusse le loisir d'éclaircir les
cloutes soulevés par l'exploration du Djebel-Kharouba.
C'est seulement au mois d'octobre 1859, que je pus
étudier sans préoccupation les environs de Firès. (Voir
la planche 37.)
Le versant oriental du mont Bou-Drieçen, qui est cou-
vert de bois, offrait une multitude de monuments sem-
blables à ceux qu'on remarque à Chouchet-er-Roumaïl
et sur les hauteurs du Kharouba. Dire qu'ils se compte-
raient par milliers, si quelqu'un avait la patience de le
faire, c'est rester loin de la vérité. Ces petits édifices
sont assez rapprochés les uns des autres : quelques-uns
ne sont séparés que par une distance de trois ou quatre
mètres. J'ai fait déblayer ceux qui paraissaient le plus
dignes d'intérêt, par leur état de conservation. Chaque
dalle soulevée montrait une auge rectangulaire formée
de pierres plates et mesurant en moyenne 0"'90 sur 0m45.
Presque toutes ces tombes contenaient des ossements
humains mêlés à une poussière légère que le vent ou
l'infiltration des eaux y avait introduite.
J'en ai dcssjné une, où gisait un squelette couché dia-
gonalement sur le flanc gauche, avec les jambes repliées
le long du corps, de façon à ce que les pieds touchas-
sent le crâne. La tête était posée du côté de l'Orient.
Dans un coin de l'auge se trouvait un vase en terre mal
cuite. Une dalle de fond complétait l'ensemble de ce sar-
cophage. Le doute avait disparu. La destination réelle de
ces tourelles à fleur de sol n'avait plus rien d'incom-
préhensible, et il ne s'agissait plus que d'en multiplier
les exemples. (Voir les planches 45, 46, 46 bis, 47 et 48.)
En examinant ces images, et en les comparant avec les
se passèrent-elles sans que j'eusse le loisir d'éclaircir les
cloutes soulevés par l'exploration du Djebel-Kharouba.
C'est seulement au mois d'octobre 1859, que je pus
étudier sans préoccupation les environs de Firès. (Voir
la planche 37.)
Le versant oriental du mont Bou-Drieçen, qui est cou-
vert de bois, offrait une multitude de monuments sem-
blables à ceux qu'on remarque à Chouchet-er-Roumaïl
et sur les hauteurs du Kharouba. Dire qu'ils se compte-
raient par milliers, si quelqu'un avait la patience de le
faire, c'est rester loin de la vérité. Ces petits édifices
sont assez rapprochés les uns des autres : quelques-uns
ne sont séparés que par une distance de trois ou quatre
mètres. J'ai fait déblayer ceux qui paraissaient le plus
dignes d'intérêt, par leur état de conservation. Chaque
dalle soulevée montrait une auge rectangulaire formée
de pierres plates et mesurant en moyenne 0"'90 sur 0m45.
Presque toutes ces tombes contenaient des ossements
humains mêlés à une poussière légère que le vent ou
l'infiltration des eaux y avait introduite.
J'en ai dcssjné une, où gisait un squelette couché dia-
gonalement sur le flanc gauche, avec les jambes repliées
le long du corps, de façon à ce que les pieds touchas-
sent le crâne. La tête était posée du côté de l'Orient.
Dans un coin de l'auge se trouvait un vase en terre mal
cuite. Une dalle de fond complétait l'ensemble de ce sar-
cophage. Le doute avait disparu. La destination réelle de
ces tourelles à fleur de sol n'avait plus rien d'incom-
préhensible, et il ne s'agissait plus que d'en multiplier
les exemples. (Voir les planches 45, 46, 46 bis, 47 et 48.)
En examinant ces images, et en les comparant avec les