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Verse des larmes, ô toi qui te lamentes,
Sur cet homme bien-aimé,
L'illustre parmi les guerriers.
Quand les Teboul se font entendre,
Magoura, droit sur son cheval gris,
S'avance pour combattre, les balles ne l'arrêtent pas.
Il court comme un nuage;
L'ennemi qu'il louche ne remonte plus en selle.
Magoura habite maintenant dans la tombe;
Chacun s'en retourne affligé
Et s'écrie : ô Magoura, assez;
Reviens, reviens parmi nous.
Verse des larmes, ô toi qui te lamentes,
Sur cet homme bien-aimé,
L'illustre parmi les guerriers.
Celle cérémonie se renouvella durant huit jours, pen-
dant lesquels tous ceux qui se présentaient pour faire
leurs compliments de condoléance étaient nourris et
hébergés. Au bout de ce temps une quarantaine de laleb
se réunirent à la mechta pour prier et lire le Koran.
Cette dernière cérémonie se nomme Fedoua, ou action
de racheter les fautes du défunt.
Autrefois, quand un homme avait été assassiné, les
membres de sa famille ne se lavaient, ne lavaient leurs
vêlements et ne coupaient leur barbe et leurs cheveux
que lorsque le meurtre avait été vengé. Les jeunes gens
s'entouraient la tête avec une corde enduite de goudron,
afin de se rappeler sans cesse qu'ils avaient une vendelia
à exercer.
Dans les familles riches ou nobles (douaoudia), les
Verse des larmes, ô toi qui te lamentes,
Sur cet homme bien-aimé,
L'illustre parmi les guerriers.
Quand les Teboul se font entendre,
Magoura, droit sur son cheval gris,
S'avance pour combattre, les balles ne l'arrêtent pas.
Il court comme un nuage;
L'ennemi qu'il louche ne remonte plus en selle.
Magoura habite maintenant dans la tombe;
Chacun s'en retourne affligé
Et s'écrie : ô Magoura, assez;
Reviens, reviens parmi nous.
Verse des larmes, ô toi qui te lamentes,
Sur cet homme bien-aimé,
L'illustre parmi les guerriers.
Celle cérémonie se renouvella durant huit jours, pen-
dant lesquels tous ceux qui se présentaient pour faire
leurs compliments de condoléance étaient nourris et
hébergés. Au bout de ce temps une quarantaine de laleb
se réunirent à la mechta pour prier et lire le Koran.
Cette dernière cérémonie se nomme Fedoua, ou action
de racheter les fautes du défunt.
Autrefois, quand un homme avait été assassiné, les
membres de sa famille ne se lavaient, ne lavaient leurs
vêlements et ne coupaient leur barbe et leurs cheveux
que lorsque le meurtre avait été vengé. Les jeunes gens
s'entouraient la tête avec une corde enduite de goudron,
afin de se rappeler sans cesse qu'ils avaient une vendelia
à exercer.
Dans les familles riches ou nobles (douaoudia), les