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sanctuaire. Je ne crois pas qu'il existât de mosaïque, je
n'ai trouvé aucun dé en pierre de couleur ou en marbre,
mais le sol de l'abside que j'ai mis à découvert m'a paru
revêtu d'une sorte de béton rougeâlre en briques
pilées.
Autour de cette basilique, nous avons vu plusieurs fûts
de colonnes, ronds et octogones, en granit, et quelques
fragments de chapiteaux d'un assez bon style. 11 existe
encore plusieurs autres monuments importants auprès
desquels nous avons trouvé des portes monolithes, de
plusieurs dimensions, s'adaplant au linteau et au seuil ù
l'aide de deux tourillons qui lont corps avec le reste de
la porte. Ces portes sont généralement ornées de dessins
figurant des losanges ou des carrés. Elles devaient se
fermer à l'aide de barres de fer ou en bois fixées contre
les chambranles.
Il serait à désirer que des fouilles fussent faites au
milieu de ces ruines dont le nom antique est inconnu.
Notons, en passant, qu'Enchir-el-Atech est un point in-
termédiaire entre Sétif et Zana, l'antique Diana Yetera-
norum ; c'est le chemin que suivent encore de nos jours
les caravanes.
Il devait exister plusieurs puits qui ont été comblés
postérieurement à l'occupation romaine, témoin les traces
laissées sur des margelles par les cordes dont on s'est
servi pour puiser l'eau. Quoique le nom arabe, Ruines de
la Soif, le fasse supposer, le pays n'est pas entièrement
privé d'eau ; dans un vallon à côté de la ville antique,
l'autorité militaire a fait creuser un puits autour duquel
est venu se grouper une population d'une trentaine d'ha-
bitants qui ont déjà construit deux mechta.
sanctuaire. Je ne crois pas qu'il existât de mosaïque, je
n'ai trouvé aucun dé en pierre de couleur ou en marbre,
mais le sol de l'abside que j'ai mis à découvert m'a paru
revêtu d'une sorte de béton rougeâlre en briques
pilées.
Autour de cette basilique, nous avons vu plusieurs fûts
de colonnes, ronds et octogones, en granit, et quelques
fragments de chapiteaux d'un assez bon style. 11 existe
encore plusieurs autres monuments importants auprès
desquels nous avons trouvé des portes monolithes, de
plusieurs dimensions, s'adaplant au linteau et au seuil ù
l'aide de deux tourillons qui lont corps avec le reste de
la porte. Ces portes sont généralement ornées de dessins
figurant des losanges ou des carrés. Elles devaient se
fermer à l'aide de barres de fer ou en bois fixées contre
les chambranles.
Il serait à désirer que des fouilles fussent faites au
milieu de ces ruines dont le nom antique est inconnu.
Notons, en passant, qu'Enchir-el-Atech est un point in-
termédiaire entre Sétif et Zana, l'antique Diana Yetera-
norum ; c'est le chemin que suivent encore de nos jours
les caravanes.
Il devait exister plusieurs puits qui ont été comblés
postérieurement à l'occupation romaine, témoin les traces
laissées sur des margelles par les cordes dont on s'est
servi pour puiser l'eau. Quoique le nom arabe, Ruines de
la Soif, le fasse supposer, le pays n'est pas entièrement
privé d'eau ; dans un vallon à côté de la ville antique,
l'autorité militaire a fait creuser un puits autour duquel
est venu se grouper une population d'une trentaine d'ha-
bitants qui ont déjà construit deux mechta.