« Mais, pendant huit jours, l'ennemi reste inactif, il
tient conseil (1).
« Pendant ce temps, Arabes et Turcs se préparent au
combat (2).
4 On les poste surtout près du fort Ikhnis ou batterie
de l'Oued-Khenis (3).
« Le samedi, les préparatifs étant terminés, les troupes
commencèrent le débarquement, protégées par les batte-
ries de la Hotte (4).
« Elles se dispersèrent surtout du côté de l'Harrach,
et elles poursuivirent les Arabes dans la campagne et
dans les jardins (5).
« Le dimanche, 40 tammouz, une grande lutte a lieu (6).
La victoire est indécise. De part et d'autre, on peut se
l'attribuer. Mais la colère céleste éclate contre les chré-
tiens; un orage effrayant les force à rétrograder (7).
« Le lendemain, la flotte disparaît. Ce qui est bien
certain, c'est qu'on ne comprend rien à ce départ préci-
pité. On l'attribue à la volonté du ciel, parce qu'on ne se
rend pas compte comment, après la lutte du 10 tammouz
(dimanche, 9 juillet), que l'orage seul avait terminée,
l'ennemi ait pu se résoudre à abandonner ses projets.»
Rien de décisif cependant n'avait eu lieu; c'est ce que
constatent plusieurs de nos poésies. Néanmoins une de
(1) Recueil do prières pour la communauté algérienne, n° XXII, str. 10.
(-2) Mil., sir. 13.
(3) Ibid., sir. 14.
[A) Ibid., str. 15.
(5) Ibid., 19, 20; li« XI, sir. 18.
(6) N" XII, A.
(7) X» XXII, 23, 21, 20.
tient conseil (1).
« Pendant ce temps, Arabes et Turcs se préparent au
combat (2).
4 On les poste surtout près du fort Ikhnis ou batterie
de l'Oued-Khenis (3).
« Le samedi, les préparatifs étant terminés, les troupes
commencèrent le débarquement, protégées par les batte-
ries de la Hotte (4).
« Elles se dispersèrent surtout du côté de l'Harrach,
et elles poursuivirent les Arabes dans la campagne et
dans les jardins (5).
« Le dimanche, 40 tammouz, une grande lutte a lieu (6).
La victoire est indécise. De part et d'autre, on peut se
l'attribuer. Mais la colère céleste éclate contre les chré-
tiens; un orage effrayant les force à rétrograder (7).
« Le lendemain, la flotte disparaît. Ce qui est bien
certain, c'est qu'on ne comprend rien à ce départ préci-
pité. On l'attribue à la volonté du ciel, parce qu'on ne se
rend pas compte comment, après la lutte du 10 tammouz
(dimanche, 9 juillet), que l'orage seul avait terminée,
l'ennemi ait pu se résoudre à abandonner ses projets.»
Rien de décisif cependant n'avait eu lieu; c'est ce que
constatent plusieurs de nos poésies. Néanmoins une de
(1) Recueil do prières pour la communauté algérienne, n° XXII, str. 10.
(-2) Mil., sir. 13.
(3) Ibid., sir. 14.
[A) Ibid., str. 15.
(5) Ibid., 19, 20; li« XI, sir. 18.
(6) N" XII, A.
(7) X» XXII, 23, 21, 20.