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Ces trois inscriptions semblent appartenir à une même
inscription monumentale; elles ont été déterrées, en 1865,
par M. le commandant Sérijiat.
N° 25.
DIVO
CONS
TANTIO
Ksar el-Kelb semble être le rendez-vous de toutes les
divinités et de tous les cultes. L'inscription 25 rappelle
ce passage frappant de l'Introduction à Y Algérie de M.
Dureau de la Malle, p. xxvm :
« Un fait assez curieux, qui nous a été conservé par
» Aurélius Victor et par une inscription, c'est que Cons-
» lanlin , chrétien fervent, qui , dans la guerre contre
» Maxence, avait fait placer le Labarum sur ses drapeaux,
» qui, après sa victoire, refusa de monter au Capilole
» pour rendre grâces à Jupiter, se fit élever en Afrique,
» quelques années après et dans les lieux les plus fré-
» quentés, un grand nombre de statues d'airain, d'or ou
» d'argent ; c'est qu'en outre, il fit ériger dans cette con-
» trée un temple et instituer un collège de prêtres en
d l'honneur.de la famille Flavienne, delà gens Flavia,
» dont il se disait descendant.
» Étrange bizarrerie de l'esprit humain ! Ce prince,
» propagateur zélé du christianisme, qui porta même
» jusqu'au fanatisme les croyances religieuses ; ce même
» prince qui, dans la Grèce et l'Asie, fermait les temples,
» abattait les idoles, Constantin établissait dans une partie
» de son empire, pour lui-même, pour la sainte Hélène
Ces trois inscriptions semblent appartenir à une même
inscription monumentale; elles ont été déterrées, en 1865,
par M. le commandant Sérijiat.
N° 25.
DIVO
CONS
TANTIO
Ksar el-Kelb semble être le rendez-vous de toutes les
divinités et de tous les cultes. L'inscription 25 rappelle
ce passage frappant de l'Introduction à Y Algérie de M.
Dureau de la Malle, p. xxvm :
« Un fait assez curieux, qui nous a été conservé par
» Aurélius Victor et par une inscription, c'est que Cons-
» lanlin , chrétien fervent, qui , dans la guerre contre
» Maxence, avait fait placer le Labarum sur ses drapeaux,
» qui, après sa victoire, refusa de monter au Capilole
» pour rendre grâces à Jupiter, se fit élever en Afrique,
» quelques années après et dans les lieux les plus fré-
» quentés, un grand nombre de statues d'airain, d'or ou
» d'argent ; c'est qu'en outre, il fit ériger dans cette con-
» trée un temple et instituer un collège de prêtres en
d l'honneur.de la famille Flavienne, delà gens Flavia,
» dont il se disait descendant.
» Étrange bizarrerie de l'esprit humain ! Ce prince,
» propagateur zélé du christianisme, qui porta même
» jusqu'au fanatisme les croyances religieuses ; ce même
» prince qui, dans la Grèce et l'Asie, fermait les temples,
» abattait les idoles, Constantin établissait dans une partie
» de son empire, pour lui-même, pour la sainte Hélène