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» ont toutes été contraires à l'ennemi, bien qu'il
» n'ait négligé aucun moyen de réunir le plus de forces
s possibles, au point qu'il a fait appel aux gens du Zab
» qui sont venus pour l'appuyer de leurs contingents.
» Malgré ces renforts, aucun fait digne d'être mentionné
s n'a eu lieu jusqu'à l'arrivée de la colonne. Alors une
» grande bataille a été livrée (le trop partial écrivain ne dit
» rien de l'issue de ce combat qui fut si fatal aux Turcs).
« Nous avons ensuite campé à Guedjal où tous les
» grains ont été détruits. De là nous sommes partis et
» avons fait éprouver à l'ennemi une grande défaite. On
» lui a pris près de deux mille têtes de moulons ou de
d chameaux.
« Alors les Oulad Naceur ben Khaled sont revenus (à
» la soumission) et lui (le chef) s'est enfui vers le Sahara.
« En résumé, l'ennemi a perdu, dans cette campagne,
i plus de 250 cavaliers et environ 700 chevaux tués.
» Son frère est mort et quinze de ses chefs des plus no-
» bles et des plus considérables ont péri. Du côté de nos
» Arabes, nous avons perdu 60 cavaliers.... Salut. »
Ce bulletin privé qui, malgré tous ses détails, laisse-
rait planer la plus grande obscurité sur la campagne qu'il
relate, si nous n'avions pour le commenter les deux do-
cuments qui précèdent, nous montre que si le chef
de la révolte était parvenu à soulever tout le sud et peut-
être quelques tribus du côté de Sétif, néanmoins les Turcs
avaient encore de nombreux partisans parmi les Arabes.
Un fait assez digne de remarque, c'est l'appui constant
que leur prêtèrent les familles dans lesquelles résidait la
noblesse religieuse. C'est ainsi que nous avons vu les
Ben Lefgoun, à Constanline, les aider de tout leur pou-
» ont toutes été contraires à l'ennemi, bien qu'il
» n'ait négligé aucun moyen de réunir le plus de forces
s possibles, au point qu'il a fait appel aux gens du Zab
» qui sont venus pour l'appuyer de leurs contingents.
» Malgré ces renforts, aucun fait digne d'être mentionné
s n'a eu lieu jusqu'à l'arrivée de la colonne. Alors une
» grande bataille a été livrée (le trop partial écrivain ne dit
» rien de l'issue de ce combat qui fut si fatal aux Turcs).
« Nous avons ensuite campé à Guedjal où tous les
» grains ont été détruits. De là nous sommes partis et
» avons fait éprouver à l'ennemi une grande défaite. On
» lui a pris près de deux mille têtes de moulons ou de
d chameaux.
« Alors les Oulad Naceur ben Khaled sont revenus (à
» la soumission) et lui (le chef) s'est enfui vers le Sahara.
« En résumé, l'ennemi a perdu, dans cette campagne,
i plus de 250 cavaliers et environ 700 chevaux tués.
» Son frère est mort et quinze de ses chefs des plus no-
» bles et des plus considérables ont péri. Du côté de nos
» Arabes, nous avons perdu 60 cavaliers.... Salut. »
Ce bulletin privé qui, malgré tous ses détails, laisse-
rait planer la plus grande obscurité sur la campagne qu'il
relate, si nous n'avions pour le commenter les deux do-
cuments qui précèdent, nous montre que si le chef
de la révolte était parvenu à soulever tout le sud et peut-
être quelques tribus du côté de Sétif, néanmoins les Turcs
avaient encore de nombreux partisans parmi les Arabes.
Un fait assez digne de remarque, c'est l'appui constant
que leur prêtèrent les familles dans lesquelles résidait la
noblesse religieuse. C'est ainsi que nous avons vu les
Ben Lefgoun, à Constanline, les aider de tout leur pou-