recevant point de réponse, s'en fut trouver le cheikh el-
Attar, qu'il rencontra devant Bab ez-Zit de la grande
mosquée, la main sur l'anneau de la porte et prêt à en-
trer. Il lui présenta sa question écrite : le cheikh la lut
et la résolut sur le-champ. L'individu s'en fut aussitôt
communiquer celte réponse au oheïkh el-Ouzzan, qui,
loin d'en concevoir de la jalousie, fit éclater tout haut
son admiration pour son collègue et l'en félicita beau-
coup. « Ce n'est point ainsi qu'en agissent les savants
de notre temps ! » s'écrie le narrateur qui écrivait ces
lignes un siècle environ plus lard.
Le cheikh el-Attar, mourut en l'année 943 (1536-1537
de J.-C).
Il laissa un frère, Aboul Kassem, et un fils, Aboul
Ilassen Ali, qui, tous deux, se distinguèrent également
comme jurisconsultes. Le premier mourut aveugle. Le
second fut enterré le 28 du mois de safar 982 (19 juin
1574).
Leurs descendants vivent encore.
Sidi Kassem ben Yahia el-Fegoun.— Il suivit son père
à Tunis, où il devint imam de la mosquée dite Djamâ
el-Blat, revint à Constantine, l'ut kadi au temps du cheikh
el Ouzzan, dont il était l'élève, et mourut d'une maladie
qui l'emporta en vingt-quatre heures, dans la matinée
du jeudi, 20 du mois de ramadan 965 (9 juillet 1558).
Il composa divers commentaires et un, entre autres, sur
le livre d'Ibn Hecham qui est fort remarquable. Il fut
enterré en dehors de la ville.
Le cheikh Mohammed el-Kemmad.— Au commencement
de sa carrière judiciaire, il fut kadi de la djemàa de
Conslantine. Plus tard, vers la fin de cette même car-
Attar, qu'il rencontra devant Bab ez-Zit de la grande
mosquée, la main sur l'anneau de la porte et prêt à en-
trer. Il lui présenta sa question écrite : le cheikh la lut
et la résolut sur le-champ. L'individu s'en fut aussitôt
communiquer celte réponse au oheïkh el-Ouzzan, qui,
loin d'en concevoir de la jalousie, fit éclater tout haut
son admiration pour son collègue et l'en félicita beau-
coup. « Ce n'est point ainsi qu'en agissent les savants
de notre temps ! » s'écrie le narrateur qui écrivait ces
lignes un siècle environ plus lard.
Le cheikh el-Attar, mourut en l'année 943 (1536-1537
de J.-C).
Il laissa un frère, Aboul Kassem, et un fils, Aboul
Ilassen Ali, qui, tous deux, se distinguèrent également
comme jurisconsultes. Le premier mourut aveugle. Le
second fut enterré le 28 du mois de safar 982 (19 juin
1574).
Leurs descendants vivent encore.
Sidi Kassem ben Yahia el-Fegoun.— Il suivit son père
à Tunis, où il devint imam de la mosquée dite Djamâ
el-Blat, revint à Constantine, l'ut kadi au temps du cheikh
el Ouzzan, dont il était l'élève, et mourut d'une maladie
qui l'emporta en vingt-quatre heures, dans la matinée
du jeudi, 20 du mois de ramadan 965 (9 juillet 1558).
Il composa divers commentaires et un, entre autres, sur
le livre d'Ibn Hecham qui est fort remarquable. Il fut
enterré en dehors de la ville.
Le cheikh Mohammed el-Kemmad.— Au commencement
de sa carrière judiciaire, il fut kadi de la djemàa de
Conslantine. Plus tard, vers la fin de cette même car-