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Médine, les revenus provenant des habous de la province,
a'ffccfés à l'entretien des deux villes saintes.
Suivant la politique de ses prédécesseurs, il fit mettre
à mort, sur de simples soupçons, Mohammed-Bou-Regâa,
Brahim-ben-Touati, Si Mohammed-Bou-el-Guerba et quel-
ques autres.
Des changements eurent aussi lieu dans la composilion
du makhzen : Ammar-ben-Aoun fut nommé agha-ed-deïra;
EI-Arbi-ben-el-Eulmi, serradj; Ali-el-Mamelouk, caïd-azib-
el-djemel ; El-llayouni, caïd des Telarma ; Soliman, caïd
des Abd-en-Nour ; Si Moustafa-ben-Konlchouk-Ali, bach-
kateb, et El-Hadj Abd-el-Kerim-el-Mamelouk, caïd-dar.
Lorsque vint Télé, le bey sortit à la lèle de la colonne
pour aller cbàiier les Beni-Ameur ; mais à peine s'élait-il
mis en marche, que des émissaires du pacha arrivèrent
au camp, porteurs d'une dépêche pour l'agha qui com-
mandait les troupes expéditionnaires. C'élail un ordre
d'arrêter le bey. L'agha le mit aussitôt à exécution.
Ahmed el-Mamelouk fui pris, lié et remis entre les mains
des émissaires qui l'emmenèrent avec eux à Alger, d'où
d lut exilé à Mazouna. Sou gouvernement avait duré six
mois. Nous le verrons une seconde fois reprendre le com-
mandement de la province.
MHAMMED BEY EL-MILI.
1233 — 1818. (Fin août.)
Son cachet porte : Mliammeil-Bey Ben-Daoud.
Mhammed-el-Mili venait d'être nommé caïd-el-ouassi
el n'uvaii pas encore rejoint son poste, lorsqu'il fut pro-
mu au commandement de la province de Conslantine.
Médine, les revenus provenant des habous de la province,
a'ffccfés à l'entretien des deux villes saintes.
Suivant la politique de ses prédécesseurs, il fit mettre
à mort, sur de simples soupçons, Mohammed-Bou-Regâa,
Brahim-ben-Touati, Si Mohammed-Bou-el-Guerba et quel-
ques autres.
Des changements eurent aussi lieu dans la composilion
du makhzen : Ammar-ben-Aoun fut nommé agha-ed-deïra;
EI-Arbi-ben-el-Eulmi, serradj; Ali-el-Mamelouk, caïd-azib-
el-djemel ; El-llayouni, caïd des Telarma ; Soliman, caïd
des Abd-en-Nour ; Si Moustafa-ben-Konlchouk-Ali, bach-
kateb, et El-Hadj Abd-el-Kerim-el-Mamelouk, caïd-dar.
Lorsque vint Télé, le bey sortit à la lèle de la colonne
pour aller cbàiier les Beni-Ameur ; mais à peine s'élait-il
mis en marche, que des émissaires du pacha arrivèrent
au camp, porteurs d'une dépêche pour l'agha qui com-
mandait les troupes expéditionnaires. C'élail un ordre
d'arrêter le bey. L'agha le mit aussitôt à exécution.
Ahmed el-Mamelouk fui pris, lié et remis entre les mains
des émissaires qui l'emmenèrent avec eux à Alger, d'où
d lut exilé à Mazouna. Sou gouvernement avait duré six
mois. Nous le verrons une seconde fois reprendre le com-
mandement de la province.
MHAMMED BEY EL-MILI.
1233 — 1818. (Fin août.)
Son cachet porte : Mliammeil-Bey Ben-Daoud.
Mhammed-el-Mili venait d'être nommé caïd-el-ouassi
el n'uvaii pas encore rejoint son poste, lorsqu'il fut pro-
mu au commandement de la province de Conslantine.