Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

DOI Artikel:
Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0127

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Abd-AUah ; leurs docteurs eurent des conférences avec lui
et devinrent ses amis dévoués. Alors il leur déclara que
l'imamat appartenait à un membre de la famille de Ma-
homet, et il les invita à soutenir la cause d'Obeïd-Allah.
Les Ketamiens, en grand nombre, embrassèrent les doc-
trines du missionnaire.

L'émir aghlebide de PIfrikia envoya à Abou-Abd-Allah
une lettre menaçante, à laquelle il reçut une réponse con-
çue en des termes outrageants. Alors ses préfets, les gou-
verneurs de Mecila, de Setif et de Belezma, portèrent la
guerre chez les Kelama. Quatre chefs de cette nation,
craignant la sévérité du souverain aghlebide, se réunirent
alors en conseil, et prirent la résolution d'exiger de Baïan,
chef de Djemila, l'extradition d'Abou-Abd-Allah, qui se
trouvait encore au monl Ikdjan. Mais la tribu de Djemila
prit la défense de son hôte, et chassa ceux qui voulaient
lui nuire. Abou-Abd-Allah et ses partisans, «'apercevant
du danger qu'ils couraient, se réfugièrent à Tazrout. Les
familles kelamiennes qui avaient prête le serment de fidé-
lité au missionnaire, s'empressèrent d'aller le rejoindre
dans la ville de Tazrout; de sorte que l'autorité de cet
aventurier prit un grand accroissement.

Après avoir repoussé avec pertes les troupes lancées
contre lui, Abou-Abd-Allah réunit sous ses drapeaux les
Adjiça, les Zouaoua et toutes les fractions de la grande

jourd'hui par la tribu des Aït-Aziz. On voit là une série de moniagnes
escarpées et boisées, et, entre autres, le pic du Serdj-el R'oul, la selle de
l'ogre ou du vampire, nom qui lui a été donné à cause de sa forme. Près
de la djémâa Sidi Abbassi, on voit, sur un espace très étendu, des ruines
que les Habiles nomment encore Kherba-Ikdjan. Ce sont, à ne pas en
douter, les vestiges de la ville qui devint le centre d'action des Obeï-
dites.
 
Annotationen