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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0235

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les Oulad-Khelouf, et perdit la vie dans la mêlée. Les
chroniques indigènes annoncent ainsi la fin de cette ré-
volte : » En 1222 de l'hégire (1807), le jour de l'avéne-
ment d'Ali-Pacha, Mohammed-ben-el-Harche a été tué. »
— Il serait difficile d'être plus sobre de détails.

Revenons maintenant à Gigelli. L'état d'insoumission
de cette ville ne pouvait durer longtemps. Par le fait,
ses habitants n'étaient pas très coupables, puisque, aban-
donnés par une garnison pusillanime, ils s'étaient trouvés
dans la nécessité de se soumettre au cherif, afin de
sauver leurs personnes et leurs biens. Malgré le départ
du Bou-Dali, les Kabiles des environs n'en continuaient
pas moins à être arrogants et à traiter Gigelli en ville
conquise. Pour mettre un terme à cette fâcheuse situa-
tion, plusieurs notables, en tête desquels figurait le jeune
marabout Sidi Mohammed-Amokran, se rendirent en dé-
putation à Alger; ils firent appel à la clémence du Pacha
et implorèrent sa protection. Le souverain algérien les
accueillit favorablement et, quelques jours après, le Pvaïs
Hamidou les ramenait par mer dans leurs foyers et dé-
barquait en même temps, à Gigelli, une nouvelle garni-
son de quarante janissaires pour veiller à la sûreté de la
place.

Les affaires du pays reprirent leur cours habituel ; la
tranquillité régnait dans les tribus kabiles depuis cinq
ans environ, lorsque tout à coup on répandit le bruit
qu'un nouveau fanatique, se disant le neveu du Bou-Dali-
ben-el-Harche, venait de se montrer chez les Beni-
Amran.

Les Kabiles, que les mésaventures de l'oncle n'avaient
 
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