Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine (Sér. 2,4=14.1870)

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portent sans crainte et avec la sécurité la plus complète.
Le prix de la cire sera de cinq teman boudjou (1 fr. 25 c.
la livre). Pressez également la confection du charbon.
Vous et vos frères les raïs, secondez-nous. N'ayez aucune
contestation avec ces raïs (patrons de barque). Quant à
vous personnellement, dépêchez-vous de venir nous voir
sans retard et sans faute, car nous avons à vous entrete-
nir d'une affaire importante, dont nous désirons vous
charger, ainsi que des recommandations à vous adresser
au sujet de quelque chose qu'il faut que vous fassiez
pour nous. En résumé, il est urgent que vous vous hâtiez
d'accourir bien vite et bientôt.

« Accordez toute votre sollicitude aux familles des ma-
rins qui sont ici à notre service, car ils ont de l'inquié-
tude pour leurs familles et leurs maisons. Recommandez
à l'agha de la nouba (le commandant de la garnison) de
veiller avec soin sur ces maisons et ces familles. Salut.

De la part d'Ibrahim oukil-el-hardj, l'an 1238 (1822
de J-G.y.

« P. S. Nous avons appris que vous aviez mal agi à
l'égard de l'ancien agha de la nouba, qui avait empri-
sonné un homme coupable de vol. Ayant reçu de l'argent
de ce dernier, vous lui avez ensuite rendu la liberté. Vous
ne devez point vous mêler des affaires qui sont du res-
sort de l'agha, parce que cet officier est le représentant
de notre seigneur le pacha, que Dieu rende victorieux.
Chacun de vous doit jouir des égards qui lui sont dus.
L'agha de la garnison doit être l'objet du respect, de
même que vous devez être respecté. Il doit vous venir en
aide au besoin, et, de votre côté, votre devoir est de le
seconder. L'amitié et la fraternité sont nécessaires entre